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Le PIB du Ghana pourrait évoluer de 30 à 45% suite à une nouvelle révision de la méthode de calcul

Publié le jeudi 7 juin 2018  |  Agence Ecofin
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Selon une étude réalisée par l’institut de recherche ghanéen Databank Research sur la gestion de la dette publique du Ghana en 2017, le produit intérieur brut (PIB) du pays pourrait être réévalué de 30 à 45% suite à une nouvelle révision de l’année de base utilisée pour le calcul des comptes nationaux. Ainsi, la taille de l’économie ghanéenne devrait passer de 205,91 milliards de cedis (43,4 milliards $) enregistrés en 2017 à environ 300 milliards de cedis (environ 63,3 milliards $), estime Databank Research.



De ce fait, cette nouvelle révision de l’année de base utilisée pour le calcul des comptes nationaux devrait faire évoluer le PIB du Ghana dans une proportion moins importante que lors de la précédente révision de la méthode de calcul. Effectuée en 2010, celle-ci avait alors fait bondir le PIB du pays de 60% en raison essentiellement de la prise en compte de nouvelles données concernant le gaz et le pétrole.

Par ailleurs, Databank Reseach note que cette évolution à la hausse du PIB du Ghana, aura une incidence positive sur certains indicateurs tels que le ratio dette/PIB en le réduisant entre 50 et 60% en 2018 par rapport au taux de 68% enregistré en 2017. A contrario, celle-ci pourrait avoir un impact négatif sur l’indicateur des recettes fiscales rapportées au PIB.

En effet, avec un ratio dette/PIB plus faible, le gouvernement ghanéen pourrait être tenté d'augmenter son niveau d’emprunt. Tandis que le ratio recettes fiscales/PIB pourrait être en deçà de l'objectif poursuivi à moyen terme par les autorités du pays, c’est-à-dire de parvenir à un niveau compris entre 20 et 25%. Une éventualité qui, relève l’institut de recherche, pourrait amener les partenaires au développement tel que le Fonds monétaire international (FMI) à exercer plus de pression sur le gouvernement ghanéen pour augmenter les recettes fiscales à des niveaux acceptables.

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