Le président Français est harcelé partout au cours de ses visites officielles à l’extérieur de la France sur la crise togolaise. Après l’Allemagne et les Etats Unis, c’est au Québec qu’Emmanuel Macron a, pour une fois encore répondu, ce 07 juin 2018, aux questions des Togolais vivants à l’étranger.
La première doléance adressée au président Français est « que la France soutienne le peuple togolais dans sa lutte légitime notamment le retour à la constitution de 1992 et le respect des libertés et droits des populations.
«Sur ce sujet que sur les autres, j’ai eu l’occasion de me défendre à plusieurs reprises. Il y a une démarche lancée par l’Union africaine (UA) et les représentants de l’Union Africaine pour justement qu’il y ait une élection libre et que la constitution soit respectée. La constitution inscrit qu’il ait énoncé par l’UA une limitation de mandat dans le temps, que le peuple puisse s’exprimer et procéder à une transition démocratique », a répondu Emmanuel Macron.
L’homme qui a interpellé le Président Français en pleine délégation officielle, a rebondit que « le peuple togolais s’est déjà exprimé en 1992 et a voté une constitution à 98%, une constitution balayée de revers de la main par un régime qui veut se faire pour une monarchie ».
A cet effet, il demande à la France d’intervenir pour faire quitter Faure Gnassingbé au pouvoir. Sur cet aspect de la chose, le Patron de l’Elysée souligne que ces genres de pratiques sont révolues. « Je ne tournerai pas dans des pratiques d’un autre âge, c’est la France qui doit expliquer à un pays ce qu’il doit faire. Je suis totalement en soutien de la démarche de l’Union africaine. Sur ce sujet du Togo, je souhaite qu’il y ait un respect plein et entier des principes qui sont définis et des élections libres », affirme-t-il.