Qui sera le vainqueur de la Coupe du Monde de la FIFA 2018 qui débute en Russie, le 14 juin? Goldman Sachs a utilisé le machine learning pour exécuter 200.000 modèles et simuler un million de variantes possibles du tournoi, dans le but de déterminer un vainqueur. Autant le dire, aucune équipe africaine ne devrait briller au delà
La société (qui avait déjà parié sur le Brésil lors de la précédente coupe du monde) a utilisé le machine learning pour exécuter 200.000 modèles, exploitant des données sur les équipes et les caractéristiques individuelles des joueurs, pour permettre d’établir des pronostics spécifiques sur les scores des différents matchs. Goldman a donc simulé un million de variantes du tournoi, dans le but de calculer les probabilités d’avancement pour chaque équipe. Les modèles de la banque d’affaire semblent conservatrices, ne s’écartant guère des traditionnels vainqueurs de ce trophée.
“Nous nous sommes tournés vers des modèles de machine learning parce qu’ils peuvent passer au peigne fin un nombre important de variables exponentielles pour produire des pronostics plus fiables que les alternatives conventionnelles”, a écrit un groupe de stratèges de l’équipe internationale de recherche de Goldman, dans une note réservée à ses clients.