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Aider les femmes à bénéficier de leurs droits : Des leaders des organisations paysannes en formation à Atakpamé
Publié le vendredi 2 aout 2013  |  Savoir News




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Des leaders d’organisations paysannes ont entamé mercredi à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), une formation de trois jours sur le mécanisme de réduction de la pauvreté à travers l’amélioration des conditions de vie des femmes rurales et la prise en compte de leurs droits au même titre que les hommes, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du Projet "Femmes et paysans ouest africains contre la pauvreté" initié par le ROPPA et le WILDAF/Bureau sous Régional Afrique de l’Ouest avec l’appui financier du Ministère des Affaires Etrangères des Pays Bas à travers le Fonds pour le Leadership des Femmes (FLOW).

La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée en présence du secrétaire général de la préfecture Pépin Kondoh Bitho, du président de la délégation spéciale de la commune Kassegnè Adjonou et de la représentante de WILDAF/Afrique de l’ouest Mme SANT- Mathilde Rizalatou Sant-Anna Attoh.

La secrétaire générale du GF2D Mme Lonlonko Gbadégbégnon était aussi présente.

GF2D et WILDAF sont deux associations qui œuvrent pour l’amélioration des conditions de la femme. Selon la secrétaire générale du GF2D, il ne saurait y avoir développement équilibré et durable sans une prise en compte des droits de la femme : "malgré les efforts déployés par les femmes dans le processus de transition vers un nouveau système démocratique au Togo, force est de constater qu’elles ne sont toujours pas considérées à leur juste valeur et sont exclues du processus de prise de décision notamment, au sein des organisations paysannes".

Pour Mme Gbadégbégnon, c’est la méconnaissance des droits des femmes qui est à la base de cette injustice sociale.

La représentante de WILDAF a, quant à elle insisté sur l’intérêt que leur institution accorde à la question des droits politiques, civils, économiques et sociaux des femmes agricultrices.

Elle a indiqué que ce projet avait permis d’obtenir des résultats très encourageants : "c’est pourquoi le réseau WILDAF qui a expérimenté le droit dans ses approches pour la résolution des problèmes dans le monde rural, s’engage à poursuivre ses actions pour les années à venir".

GF2D et WILDAF ont ciblé, dans le cadre de leurs actions communes, des femmes agricultrices issues des collèges de femmes dans 5 pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo) autour d’un projet sous régional intitulé : "Utiliser la loi comme un outil pour l’autonomisation des droits des femmes en milieu rural", mis en œuvre entre 2009 et 2011. FIN

D’Atakpamé, Yacoubou Taïrou Le Roi

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