La Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), du Ministère de l’économie et des finances du Togo, a lancé officiellement le lundi 11 juin 2018 à Lomé, l’Evaluation nationale des risques (ENR) de blanchiment de capitaux et de financement de terrorismes (BC/FT).
C’est au cours d’un premier atelier de formation des experts techniques et sectoriels sur la conduite de l’ENR organisé par cette cellule. Les travaux qui vont durer trois (03) jours, ont été ouverts par M. Kossi TOFIO, Directeur de cabinet du ministre de l’économie et des finances.
L’atelier inaugural de l’ENR a pour objectif, notamment de procéder au lancement du groupe de travail qui va conduire l’évaluation nationale des risque, de familiariser les participants avec les notions d’ENR, faciliter les échanges envue sur les BC/FT et de présenter les outils et processus d’évalution nationale de risques de BC/FT.
Il s’agira d’identifier les besoins pour la collectes d’informations complémentaires et de données pour l’élaboration d’une feuille de route en vue de la finalisation totale de l’Evaluation nationale des risques (ENR) pour le Togo.
Neuf groupes de travail constitués d’experts, vont tabler sur des différentes rubrique dont, l’analyse des menaces, la vulnérabilité nationale, les secteurs bancaire, boursier et assurance, les ONG et l’inclusion financière etc. Les séminaristes vont suivre la présentation des fondamentaux, des outils et du processus de l’ENR de la Banque mondiale, et passer à l’identification des besoins complémentaires de données et d’informations pour remplir entièrement l’Evaluation nationale des risques pour le Togo.
Le président du CENTIF, El Hadj Tchaa Bignassi Zakarria Aquiteme, a indiqué que la mise en place d’un dispositif pour l’Evaluation nationale des risques (ENR) de blanchiment de capitaux et de financement de terrorismes (BC/FT) a débuté depuis 2010 et réactualisé en 2012. Il s’agit selon lui de proposer des mesures propres à faire face aux défis liés aux risques de blanchiment de capitaux et de financement de terrorisme.
La Banque mondiale, à travers sa représentante résidente au Togo, Madame Joelle Businger, s’engage pour sa part à accompagner le Togo dans sa politique de lutte contre les crimes financières, qui pour elle constituent un handicap dans l’orientation des capitaux vers les ressources du pays.... suite de l'article sur Autre presse