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Les dommages écologiques pourraient coûter 18% de la production économique mondiale d’ici 2050 (Rapport)

Publié le mercredi 13 juin 2018  |  Agence Ecofin
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac de Lomé, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement
Lomé, le 31 mai 2018. Quartier Bè-Akodesséwa. Le Président de la République togolaise Faure GNASSINGBE réceptionne les travaux d’aménagement du 4ème lac et d’assainissement des quartiers environnants, en présence de Neven MIMICA, Commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement. Lancé le 26 avril 2016, les travaux d’aménagement du 4ème lac ont coûté environ 35 milliards de francs CFA dont 28,2 milliards octroyés par l’Union Européenne, à travers le 10ème FED. Ce lac qui couvre plus 26 ha vient annihiler à long terme les problèmes d’inondations qui pèsent sur la partie est de la ville depuis les années 1970. Faisant partie du projet d’Aménagement Urbain du Togo, Phase 2 (PAUT II), la construction de ce lac a été déléguée à l’Agence Française de Développement (AFD).
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Les dommages écologiques pourraient coûter 18% de la production économique mondiale, a indiqué Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS), dans son rapport sur les risques liés au capital naturel.

Citant des données compilées par le groupe de recherche Trucost ainsi que par le réseau international Principles of Responsible Investment (PRI) soutenu par les Nations-Unies, le rapport indique que ce montant représenterait un total de 28,6 billions $. Selon l’AGCS, cet impact économique des dommages écologiques, pourrait être lié à une hausse continue de l’exposition de plusieurs secteurs d’activités clés de l’économie mondiale, aux risques liés au capital naturel, (c'est-à-dire l’ensemble des ressources naturelles permettant la production de biens et rendant des services écologiques).


Parmi les secteurs d’activités les plus exposés, figure le secteur du transport, qui est l’un des plus grands contributeurs de gaz à effet de serre de la planète. Selon le document « les émissions de carbone liés au secteur du transport ont crû de 250 % depuis 1970, et comptent pour 23 % des émissions mondiales».

Si ce secteur primordial est moins exposé que d’autres comme le secteur pétrolier ou celui des mines, aux risques liés au capital naturel, l’AGCS indique qu’il dispose d’une assez faible capacité à réduire l’impact du problème.
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