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Togo : la Cour constitutionnelle appelle à des législatives avant fin 2018

Publié le jeudi 14 juin 2018  |  Jeune Afrique
Prestation
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Prestation de serment de 12 des 17 membres de la CENI devant la Cour constitutionnelle
Lomé, le 20 octobre 2017. Siège de la Cour constitutionnelle, cité OUA. Après leur élection et nomination par l’Assemblée Nationale, 12 des 17 membres de la nouvelle CENI, conformément à l’article 14 du Code électoral, ont prêté serment devant la Cour constitutionnelle qui les a renvoyés à leur mission. Une cérémonie qui s`est déroulée devant un parterre de personnalités locales et étrangères. Des membres de la Cour constitutionnelle du Togo.
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La Cour constitutionnelle du Togo a appelé le gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante à organiser des élections législatives d'ici la fin de l'année, comme le prévoit la Constitution. Cette déclaration, qui survient alors que la crise politique s'enlise, a provoqué la colère de l'opposition.

«La Cour constate que le processus accuse du retard par rapport au délai constitutionnel », selon un communiqué lu à la télévision nationale mardi 12 juin dans la soirée, précisant que les législatives doivent avoir lieu dans les 30 jours précédant l’expiration du mandat des députés, soit le 19 août. La juridiction suprême a donc demandé à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et au gouvernement de «prendre les dispositions qui s’imposent pour organiser les élections législatives avant la fin de l’année 2018».

Colère de l’opposition

L’opposition a dénoncé mercredi cette sortie de la Cour constitutionnelle. De fait, les opposants n’ont pas encore désigné leurs représentants à la Céni, car ils estiment que sa composition doit d’abord être rééquilibrée dans le cadre des réformes institutionnelles prévues par le dialogue. Or, en octobre 2017, la Céni avait été recomposée, mais sans qu’un représentant de l’opposition n’y soit désigné.

«La Cour constitutionnelle prouve une fois encore son allégeance à l’exécutif. Elle ne tient aucun compte des efforts que font les Togolais en acceptant le dialogue politique », a réagi Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais et membre de la coalition de l’opposition. Et de poursuivre : « le président de la Cour a failli à sa mission de garant de la Constitution ».

La crise s’enlise


Au Togo, le corps électoral est convoqué par le gouvernement sur proposition de la Céni, chargée d’organiser et de superviser les élections. Mais en raison de la crise politique qui secoue le pays depuis près d’un an, le processus a pris du retard.

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