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[Tribune] L’Afrique doit se réformer pour devenir un «start-up continent»

Publié le vendredi 15 juin 2018  |  Jeune Afrique
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© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Women Techmakers (IWD) 2016 dans la capitale togolaise
Lomé, le 19 mars 2016. Hôtel Merlot. Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la femme, édition 2016, le Groupe des Développeurs Google (GDG) a organisé le Women Techmakers (IWD) à Lomé, placé sous le thème «Our time to Lead».
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Par Thomas Léonard

Thomas Léonard est le co-fondateur d’Okan, une société de conseil en stratégie et en finance spécialisée sur l’Afrique





Le 2 avril 2018, l’Assemblée tunisienne a voté le Startup Act, destiné aux jeunes pousses du numérique et rédigée avec elles. Un modèle qui pourrait inspirer bien d’autres pays en Afrique subsaharienne, estiment Thomas Léonard, associé chez Okan, et Yahya et Amine Bouhlel, cofondateurs de la start-up tunisienne GoMyCode.

Le 2 avril 2018, l’Assemblée tunisienne a voté le Startup Act, une loi destinée aux jeunes pousses du numérique et rédigée avec elles. Par la création d’un label spécifique, ce texte vise à établir un cadre réglementaire et fiscal favorable au développement des start-up, identifiées par les autorités comme l’un des piliers de la croissance nationale. Ce nouveau cadre aura le double bénéfice d’inciter à l’investissement et à la prise de risques et de faciliter la vie des start-up du pays.

Concrètement, pour l’ensemble des start-up, l’augmentation du plafond des transactions va permettre le développement des sociétés à l’international, faciliter l’accès aux réseaux sociaux et aux outils de développement technologiques.


La mise en place de bourses par l’État va soutenir l’émergence de nouvelles vocations et permettre aux jeunes de créer leur entreprise dans le secteur numérique. Ces bourses représentent un effort significatif au vu de leur montant, 338 euros par mois (seulement trois fois moins que l’aide moyenne en France).

En se dotant d’un tel cadre, la Tunisie pose les fondations du hub entrepreneurial qu’elle aspire à être, un axe identifié par le gouvernement dans son combat contre le chômage de masse (15 % à la fin de 2017).

C’est l’une des priorités du gouvernement, le ras-le-bol lié au chômage ayant largement contribué au Printemps arabe, en 2011. Ce Startup Act doit pouvoir permettre aux diplômés de l’enseignement supérieur, encore plus touchés par le chômage (30 %), de créer des entreprises innovantes.

Enjeux similaires en Afrique subsaharienne

En Afrique subsaharienne, la bataille de l’emploi constitue également un enjeu crucial. Selon la Banque mondiale, 450 millions d’emplois devront être créés dans les vingt prochaines années, alors qu’au rythme actuel 100 millions d’emplois seulement sont attendus. Pour relever ce défi, l’éclosion de start-up dynamiques sera déterminante.





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