Quelque chose de bon pourra-t-il sortir du prochain sommet de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao)? En tout cas, les Togolais attendent impatiemment cette rencontre des Chefs d’État et de gouvernement, censée prendre des recommandations devant permettre…
Quelque chose de bon pourra-t-il sortir du prochain sommet de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (Cedeao)? En tout cas, les Togolais attendent impatiemment cette rencontre des Chefs d’État et de gouvernement, censée prendre des recommandations devant permettre la résolution de la crise politique actuelle. Pour Antoine Folly de l’Union des Démocrates Socialistes (Uds-Togo), parti membre de la coalition des quatorze partis de l’opposition, l’organisation sous-régionale ne peut régler le problème des Togolais à leur place.
Les discussions entamées le 19 février dernier, à la suite de la crise politique déclenchée le 19 août 2017, est actuellement au point mort. Parmi les points de désaccord entre pouvoir et opposition, la question de la représentation ou non du président actuel à la présidentielle de 2020. Le parti au pouvoir accuse notamment la Coalition des 14 de bloquer le dialogue en personnalisant les débats liés aux réformes.
“Aujourd’hui, la Coalition reprend à l’identique le projet de loi proposé en 2014 par le gouvernement lui-même. Dans ce projet de loi, il ne figurait aucune disposition particulière relative à la candidature de Faure Gnassingbe. Alors pourquoi subitement la question de la candidature du chef de l’État devient une préoccupation pour eux ? C’est eux qui bloquent les discussions, pas l’opposition“, a expliqué ce matin Antoine Folly sur radio Nana Fm, ajoutant : “réformons le Togo indépendamment des hommes qui sont mortels“.
Le patron de L’Uds-Togo s’indigne de ce que le pouvoir de Lomé veuille lier le sort de tout le pays a celui d’un homme. “Est-ce que vous trouvez normal que le sort de toute une nation dépende d’un seul homme? Donc si Faure Gnassingbe n’est pas candidat, alors le pays ne doit pas avancer ?”, s’est-il interrogé.
Face à ce blocage qui “n’arrange personne“, tous les regards sont désormais tournés vers le prochain sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, rencontre qui se tiendra le 31 juin à Lomé. Pour Antoine Folly, que personne ne se trompe, la communauté sous-régionale ne viendra pas avec une solution toute faite pour les Togolais.... suite de l'article sur Autre presse