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Des artistes africains unis contre le franc CFA

Publié le vendredi 22 juin 2018  |  DW Afrique
VEILLE
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
VEILLE ECONOMIQUE se penche sur les accusations portées contre WACEM
Lomé, le 13 août 2016. Maison de la Santé. Quartier Avénou. L`association VEILLE ECONOMIQUE & la rédaction du journal L`ALTERNATIVE animent une conférence de presse portant sur les révélations autour de l`implication de la société WACEM dans le scandale des PANAMA PAPERS.
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"7 minutes contre le CFA", c’est le titre de la chanson lancée ce mercredi 20 juin à Dakar pour dénoncer la "monnaie aux relents coloniaux."


Ils sont dix artistes venant de sept pays différents à s’être réunis autour d’un même combat. Pour eux, l’Afrique doit abandonner le franc CFA. Ils sont rappeurs, chanteurs ou slammeurs de plusieurs nationalités à exiger la souveraineté économique des pays francophones d’Afrique de l’Ouest où sévit le Franc CFA, une monnaie de la servitude à la France selon eux. Chacun se lâche en wolof, bambara, anglais ou français.

L’artiste togolais Elom 20ce participe aussi à ce projet initié par Amoul Bayi Records, label basé à Dakar (Sénégal). "On a décidé de faire cette chanson contre le franc CFA parce qu’on veut démocratiser le sujet. Le CFA a été une question qui a été laissée aux élites, aux économistes. On s’est dit qu’il serait intéressant de démocratiser le débat."

Ces artistes sont determinés, "le FCFA doit mourir", et ils célèbrent "ses funérailles." Il veulent stopper "la monnaie de singe" et "passer à autre chose."



La position de ces artistes n’est pas partagée

Pour l’économiste togolais Thomas Koumou, président de l’association Veille économique cette chanson n’apportera aucun changement à la situation du francs CFA. "A l’heure actuelle, nous estimons que c’est une monnaie qui nous garantie une certaine sécurité vis à vis des chocs structurels notamment les chocs exogènes pour pouvoir compétir et assurer notre commerce international vis à vis d’un monde de plus en plus globalisé", affirme l’économiste.

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