Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Togo: la liberté d’expression mise à mal

Publié le lundi 25 juin 2018  |  Africa RDV
Publication
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Publication de la 2ème dissémination de la 7ème série des enquêtes Afrobaromètre au Togo
Lomé, le 20 juin 2017. Agora Senghor. Publication de la 2ème dissémination de la 7ème série des enquêtes Afrobaromètre au Togo. Un sondage réalisé du 11 au 23 novembre 2017 autour des thèmes: «Engagement citoyen lors de la décentralisation» et «Liberté d`expression en temps de crise».
Comment



La liberté d’expression est mise à mal au Togo pendant les périodes de crise. C’est ce que révèle le Centre de recherche et de sondage d’opinion (CROP), filial d’Afrobaromètre. Les résultats de cette enquête ont été disséminés le 20 Juin 2018 à Lomé.

Selon cette dernière enquête, la liberté d’expression des togolais a connu une chute drastique depuis 2014. Elle révèle que seulement 39% des togolais se sentent libres d’exprimer leurs opinions, alors qu’ils étaient 60% en 2014. Ceci place le Togo au dernier rang des 13pays africains où le même sondage a été fait.

La chute du niveau de liberté d’expression touche différemment les régions du pays. La région la plus touchée est celle de la centrale, avec un déclin de 30 points, contre 21 pour l’ensemble. Pour les premiers responsables du Crop, ceci est une indication que la chute du niveau de liberté d’expression pourrait être imputable à la crise sociopolitique actuelle que traverse le pays.

«La qualité des institutions et le niveau de la démocratie et de liberté publique deviennent une réalité que lorsque, même en période de crise, l’on s’attache à la loi », a dit directeur national du CROP, Hervé Akinocho et d’ajouter que si les citoyens d’un pays ne sont libres d’exprimer leurs opinions que lorsque tout va bien alors, on peut considérer que cette liberté n’est une réalité.

Le même sondage souligne que 45% des togolais pensent que ce sont les électeurs en premier lieu qui doivent s’assurer que les conseillers municipaux ou communaux font leur travail bien loin devant les autres mécanismes institutionnels. 62% déclarent qu’il est quelque peu probable ou probable qu’ils participent aux réunions publiques organisées par leur commune pour comprendre comment les fonds des contribuables sont utilisés ou pour influencer les actions du conseil communal.

Bien que 58% des femmes et 54% des résidents en milieux urbains sont prêts à donner de leur temps pour le contrôle citoyen, plus de 66% des hommes et 67% des résidents ruraux sont prêts à s’engager dans ce contrôle.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires