Face à la démographie galopante et incontrôlée du monde,les prévisions actuelles loin de rassurer rendent improbable la couverture alimentaire pour les générations futures.D’autres prédispositions serait de bon aloi pour réduire l’écart d’inquiétude et être à la hauteur des enjeux pour le futur générationnel.
Face à cette situation ,l’organisation mondiale pour l’alimentation,(FAO) refuse de jouer à l’autruche et anticipe d’ores et déjà sur des choix perfectible intégrant développement des pratiques de l’agriculture intelligente vis-à-vis du climat,de la gestion durable des terres et de l’agro écologie. Ce dernier s’est révélé eu égard à sa contribution positives aux objectifs de développement durable(10 des 17 objectifs) a été présenté à la COP 23 comme une approche clé pour garantir suffisamment de nourriture pour une population croissante.
Les participants à l'atelier
En adoptant les objectifs du programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’accord de paris,la communauté internationale s’engage désormais à apporter des changements transformateurs et durables face à un défi sans précédent :éliminer la faim et la pauvreté tout en s’attaquant aux impacts du changement climatique. Cet engagement politique doit maintenant être transformé en action concrète.A cet égard,pour maximiser les co-bénéfices des efforts d’adaptation et d’atténuation du changement climatique,des transformations profondes dans les systèmes agricoles et alimentaires sont nécessaires .Cependant,le changement ne sera possible que s’il est soutenu par des politiques appropriées,des cadres institutionnels et des mécanismes de financement des investissements.
Dans le cadre des projections à long terme,plusieurs scénarios soulignent que les conséquences des chocs sur la disponibilité des ressources seront plus élevés à l’avenir,notamment en Asie du Sud et centrale,Proche-Orient et Afrique du Nord.La réduction du risque de rupture de la disponibilité alimentaire globale nécessite une transition vers des systèmes de production plus efficaces et plus durables.
En optant pour la conversion vers des systèmes alimentaires et agricoles plus écologique,les options de gestion devront inclure des changements progressifs des intrants agricoles à base de combustible fissiles et synthétiques vers une utilisation plus informée des biens et services écosystémiques et des intrants verts.Face à cette situation, la FAO en partenariat avec la banque mondiale ont organisé deux ateliers sous régionaux sur le thème « intégration de la gestion durable des terres,de l’agriculture intelligente vis-à-vis du climat et de l’agro écologie dans les politiques et les filières agricoles ».
Ayant pour objectif d’accroitre la connaissance et la compréhension des décideurs quant à l’importance d’intégrer et de soutenir les pratiques de l’ASC et de l’agro écologie dans leurs politiques et documents nationaux.La formation a réuni à Lomé les participants venus de la Cote d’Ivoire ; du Bénin ; du Burkina Faso ;du Mali ; du Niger et du Togo.
A l’issue de cette formation, les participants peuvent désormais distinguer et apprécier les différences et les synergies entre les approches et les principes.Ils connaissent les outils pertinents et les utilisent pour évaluer l’impact de la promotion de chaines de valeur durables dans le secteur agricole par rapport aux chaines de valeur existantes.
Les décideurs et les gestionnaires de ressources peuvent évaluer l’impact de leurs politiques et décisions en termes d’atténuation du carbone, de résilience climatique et de génération de revenus.
Tous les articles d'actualités
