Le monde entier célèbre chaque 26 juin, la journée internationale des Nations Unies contre l’abus et le trafic des drogues. Pour commémorer cette journée au Togo, l’Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement (ANCE-Togo) a organisé ce mardi 26 juin 2018, à Lomé, une rencontre avec les professionnels des médias. Objectif, attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’importance de l’approche communautaire qu’elle utilise en matière de prévention de l’usage de drogue au Togo.
La rencontre est placée sous le thème « écouter d’abord-Ecouter les enfants et les jeunes est la première étape afin de les aider à s’épanouir ». Il s’est agit notamment d’informer et de sensibiliser les acteurs sur l’importance d’écouter et de dialoguer avec les enfants et les jeunes sur les effets nocifs de l’usage des drogues ; échanger sur l’expérience des coalitions communautaires anti-drogue dans la promotion de la prévention ; promouvoir l’accompagnement, la prise en charge et la réinsertion socioprofessionnelle des personnes en relations avec les drogues.
Intervenant lors de la rencontre, le représentant du ministre de la sécurité et de la protection civile a souligné que la consommation de drogues est une réalité sociale bien connue des sociétés du monde. « La consommation de drogues pose un problème crucial à tous les Etats du monde et en particulier au Togo », fait-il savoir.
Il ajoute que le thème de cette année vise à attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’importance de prioriser la prévention dans la lutte contre les drogues.
Le directeur exécutif de l’ANCE-Togo, M. Fabrice EBEH a, pour sa part, expliqué que la consommation des substances psycho actives et des drogues est une affaire de dépendance ou de passe-temps. Ainsi poursuit-il, il faut un changement d’approche, notamment aller de la répression à la prévention, la prise en charge et la réinsertion socioprofessionnelle.
L’occasion a été également pour l’ANCE-Togo de présenter les résultats d’une collecte de données sur l’usage des drogues dans des quartiers périphériques de Lomé, Agbalépédogan et Kélégougan .
En effet, cette étude pilote de l’ANCE-Togo qui s’est étendue sur une population totale de 496 en raison de 269 personnes pour le quartier d’Agbalépédogan et 227 habitants pour celui de kélégougan reparties en fonction du sexe (117 filles contre 319 garçons soit 35% contre 64,34%), a révélé des résultats très inquiétants.... suite de l'article sur Autre presse
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