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Togo: timide reprise du dialogue entre l’opposition et le pouvoir

Publié le mercredi 27 juin 2018  |  AFP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
2e jour des travaux du dialogue intertogolais en présence du facilitateur Akufo-Addo
Lomé, le 23 février 2018. 2e jour des travaux du dialogue intertogolais en présence du facilitateur Akufo-Addo. Les discussions ont buté sur divers blocages et sont reportées sine die. Nana Akufo-Addo.
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Lomé, 27 juin 2018 (AFP) - Le dialogue entre l’opposition, le gouvernement togolais et le parti au pouvoir à Lomé, l’Union pour la République, a repris mercredi après trois mois de suspension, sous l’égide des facilitateurs, les présidents guinéen et ghanéen, a annoncé la présidence togolaise.

"Les présidents ghanéen (Nana Akufo-Addo) et guinéen (Alpha Condé) sont arrivés à Lomé pour la poursuite du dialogue politique engagé depuis février dernier", a fait savoir la présidence togolaise dans un communiqué publié mercredi.


"Au termes des échanges -avec les parties prenantes- ils feront des
propositions à la conférence des chefs d’Etat lors du prochain sommet de la
CEDEAO (Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de
l’Ouest)", est-il indiqué.

La présidence avertit toutefois l’opposition et les facilitateurs "qu’aucune décision ne remettra en cause l’ordre constitutionnel, tel qu’il en a été décidé dans le règlement intérieur du dialogue".


Cette mise en garde est le principal point d’achoppement du dialogue,
puisque l’opposition exige le retour à la Constitution de 1992, et donc
l’impossibilité pour le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, de se présenter à
plus de deux mandats et d’être candidat à sa propre succession en 2020.


Le président Gnassingbé, qui a succédé à son père après 38 ans à la tête du
pays, est au pouvoir depuis 2005 et a été réélu depuis dans des scrutins
contestés par l’opposition. Le pouvoir a toujours refusé que la limitation des mandats réclamée par l’opposition soit rétroactive.

De son côté, la coalition de l’opposition a plusieurs fois martelé qu’elle
n’accepterait "jamais que Faure Gnassingbé se représente" pour un quatrième
mandat, à la présidentielle de 2020.


Démarrées le 19 février, sous l’égide du président ghanéen, les discussions
ont été interrompues après trois séances de discussion seulement (19 février,
23 février et 23 mars). Depuis septembre, des dizaines de milliers de Togolais sont descendus à de nombreuses reprises dans les rues pour demander la démission du président Gnassingbé.

Les manifestations sont désormais quasiment impossibles face à la réglementation imposée par le pouvoir et la situation économique difficile a ralenti la participation aux marches.









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Publié le: 8/6/2018  |  aLome.com TV

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