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Les Togolais doivent attendre le Sommet de la CEDEAO pour connaître les grandes décisions

Publié le jeudi 28 juin 2018  |  GLOBAL ACTU
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La facilitation de la CEDEAO appelle les Togolais à privilégier le dialogue et les élections pour solder leurs différends
Lomé, le 27 juin 2018. Coupole de l`Hôtel 02 Février. Sous la direction du duo de facilitateurs Alpha Condé et Nana Akufo-Addo et de Jean-Claude Brou (Président de la Commission de la CEDEAO), une nouvelle session de discussions dans le cadre du 27è dialogue intertogolais a eu lieu dans la capitale togolaise.
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Les tractations conduites par Nana Akufo-Addo et Alpha Condé, les facilitateurs de la crise politique togolaise ce mercredi à Lomé viennent de rendre leur verdict. Après des heures de discussions, les 2 facilitateurs disent avoir pris acte des positions et préoccupations exprimées par chacune des parties et les examineront en détail puis feront le rapport au prochain Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.

C’est ce qu’on peut noter dans le communiqué ayant sanctionné les débats généraux entre les membres du gouvernement, du parti au pouvoir et de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. Il faut rappeler que ce soir, Faure Gnassingbé, le chef de l’Etat togolais a fait lui-même un déplacement de l’hôtel 2 février, pour rencontrer ses deux homologues qui conduisent les travaux.

On note également qu’il y a eu un accord entre les parties sur la poursuite des activités du Parlement actuel ‘au-delà de l’échéance prévue’, conformément à la Constitution, souligne le communiqué.

«Durant cette période, les préparatifs des élections restent suspendus étant entendu qu’il est souhaitable que les élections se tiennent avant fin novembre 2018 », ajoute-t-il.

MM. Akufo-Addo et Condé invitent le gouvernement à étudier la possibilité d’étendre le droit de manifester à l’ensemble du territoire national dans le respect de l’ordre public et des lois en vigueur afin de garantir la liberté de manifester ainsi que la sécurité des biens et des personnes.

Autre chose, ils demandent au gouvernement de poursuivre la mise en œuvre des mesures d’apaisement à travers la libération des personnes arrêtées lors des manifestations et invitent les citoyens à collaborer avec toutes les autorités compétentes afin de retrouver les armes emportées.

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