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Togo : le gouvernement ne voit désormais que fin novembre prochain

Publié le jeudi 28 juin 2018  |  GLOBAL ACTU
Briefing
© aLome.com par Parfait
Briefing des autorités togolaises à l`intention des missions internationales d`observation électorales accréditées à la faveur du scrutin du 25 avril 2015
Lomé, le 21 avril 2015. Hȏtel Sarakawa, officiels togolais, diplomates représentés au Togo et observateurs devant scruter le scrutin du 25 avril 2015 se sont donnés rendez-vous.
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Alors que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise pense que la date de fin novembre prochain n’a été mentionnée dans le communiqué ayant sanctionné les discussions ce mercredi à Lomé, le gouvernement ne jure désormais que pour cette date.

A en croire le ministre Gibert Bawara, point focal du gouvernement, l’objectif recherché au cours des discussions, c’est d’assurer que les échéances constitutionnelles et le calendrier démocratique et républicain soient respectés et tenus.

«A l’avenir, tous les efforts vont converger vers la tenue des élections dont la date a été indiquée. Nous allons œuvrer pour que d’ici fin novembre 2018, les Togolais puissent s’exprimer dans les urnes, c’est le plus important », confiera-t-il à la presse.

Quant aux réformes politiques à la base de la crise togolaise, le ministre a fait observer que le gouvernement a toujours montré sa disponibilité à œuvrer afin que ces réformes soient réalisées et a profité de la visite et des échanges avec les deux (2) chefs d’Etat pour réaffirmer sa volonté et son engagement à travailler avec les autres acteurs politiques en vue de la mise en œuvre des réformes.

Cependant, a-t-il relevé, « tout cela doit intervenir dans le respect de l’ordre constitutionnel et des règles de la démocratie et de l’Etat de droit ».

Il ajoute par ailleurs qu’à partir du moment où toutes les parties prenantes comprennent et acceptent que toutes les actions et initiatives doivent s’inscrire scrupuleusement dans le respect de l’ordre constitutionnel et des institutions constitutionnelles et démocratiquement établies, « le reste est une question de volonté de part et d’autre ».
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