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Fin novembre prochain, une date ‘contradictoire’ et ‘irréaliste’, selon la coalition

Publié le vendredi 29 juin 2018  |  GLOBAL ACTU
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La facilitation de la CEDEAO appelle les Togolais à privilégier le dialogue et les élections pour solder leurs différends
Lomé, le 27 juin 2018. Coupole de l`Hôtel 02 Février. Sous la direction du duo de facilitateurs Alpha Condé et Nana Akufo-Addo et de Jean-Claude Brou (Président de la Commission de la CEDEAO), une nouvelle session de discussions dans le cadre du 27è dialogue intertogolais a eu lieu dans la capitale togolaise.
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La nouvelle pomme de discorde entre pouvoir et opposition au Togo est la date de fin novembre prochain que les facilitateurs de la crise politique togolaise ont proposée aux protagonistes ce mercredi, lors des discussions du dialogue inter-togolais.

Alors que le point focal du gouvernement en la personne du ministre Gilbert Bawara dit que tout sera fait pour que les Togolais aillent aux urnes avant cette date, la coalition en conférence de presse ce jeudi à Lomé estime que cette proposition est d’une part ‘contradictoire’ avec la mesure de suspension du processus électoral et d’autre part, ‘irréaliste’ pour l’organisation d’élections crédibles.

« On verra si les élections auront lieu le 28 novembre. Aussi, les choses se feront-elles de façon consensuelle. Les populations togolaises sont là, c’est ce qu’elles veulent qui va se faire », a lancé à propos Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition.

Devant la presse, la coalition des 14 a également rendu publiques les préoccupations et les propositions qu’elle a déversées devant les facilitateurs. Elles vont de la libération de tous les prisonniers politiques, l’arrêt de toutes les poursuites en cours contre les responsables de l’opposition, la levée de l’état de siège de fait dans les villes où prévaut encore cette situation et le respect scrupuleux des droits de l’homme et des libertés publiques sur toute l’étendue du territoire national.

Elle parle aussi du rétablissement dans leur version originelle des 5 versions fondamentales de la constitution du 14 octobre 1992 à savoir la limitation de mandats avec la mention « en aucun cas nul ne peut exercer plus de 2 mandats », le mode de scrutin uninominal majoritaire à 2 tours pour l’élection du président de la République et des députés, les conditions d’éligibilité du président de la République, les prérogatives et les modalités de désignation du Premier ministre et la recomposition de la Cour constitutionnelle.

La coalition a enfin soutenu l’idée de la mise sur pied d’une transition politique en vue de mettre en œuvre les décisions du dialogue, la sécurisation des institutions de la République et les garanties de mise en œuvre des décisions du dialogue.
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