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Sommet de l’UA : l’Afrique ne fait pas assez d’efforts pour sa sécurité

Publié le mardi 3 juillet 2018  |  DW AFRIQUE
Défilé
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale
Lomé, le 27 avril 2018. Place des fêtes à Lomé II. Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale. Il s’est déroulé sous le regard du Président de la République Faure GNASSINGBE, du Premier Ministre, du Président de l’Assemblée Nationale, des présidents des institutions de la République, des ministres, des députés à l’Assemblée et d’une foule nombreuse. Ces citoyens ont défilé au son de la musique des Forces Armées Togolaises (FAT) et d`instruments traditionnels de civils.
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Plus de vingt chefs d’Etat prennent part depuis à Nouakchott au 31e sommet de l’UA. Un sommet placé sous le signe de la lutte contre la corruption au moment où perdurent les conflits dans les continents.

"Dix huit mois nous séparent de 2020, fixé par les chefs d’Etat pour faire taire les armes et débarrasser l’Afrique du fléau des conflits". Cette déclaration de Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union africaine faite à l’ouverture du sommet, conforte ceux qui pensent que les discours des dirigeants du Continent sont parfois loin de la réalité. Une réalité qui a fait irruption pendant les travaux préparatoires du sommet avec l’attaque vendredi ( 29.06.18) du QG du G5 Sahel a Sévaré au Mali.


Malgré les nombreuses résolutions et déclarations des chefs d’Etat africains de sommet en sommet, le conflit du Sahara reste latent, la République Démocratique du Congo n’est pas stabilisée, le conflit somalien est presque oublié, la République Centrafricaine s’embrase etc.

"L’Afrique est un continent avec des pays jeunes qui cherchent encore la stabilité", explique Pierre Bouyoya, représentant de l’UA au Mali et au Sahel, souligne l'ancien président du Burundi qui estime que "la recherche de la paix n’est pas le travail d’un jour, d’une année ou même d’une décennie."

Donner le temps au temps

Il serait quand même difficile de demander aux millions de victimes des conflits en Afrique de donner le temps au temps. En République Démocratique du Congo, en Centrafrique, au Mali et dans d’autres parties du continent, la présence de forces étrangères, notamment des Nations Unies, ne favorise guère le retour à la paix.


"Les forces étrangers à elles seules ne peuvent régler les conflits internes aux Etats", estime pour sa part, El Boukhary Mohamed, directeur du centre Oumtounsy pour les études stratégiques. Cet ancien Colonel de l’Armée mauritanienne pense "qu’un Etat failli ne peut se prendre en charge".



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