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Damehame Yark : «Les ALPC, une menace pour la stabilité de l’Afrique»

Publié le lundi 9 juillet 2018  |  Courrier d'Afrique
Cérémonie
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Cérémonie de remise officielle des nouveaux locaux de l’UNREC et du lancement du projet onusien de marquage des armes au Togo et à Madagascar
Lomé, le 05 juillet 2018. Agbalépédogan, grand carrefour GTA. Cérémonie de remise officielle des nouveaux locaux de l’UNREC (Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique) et du lancement du projet onusien de marquage des armes au Togo et à Madagascar. Une cérémonie présidée côté togolais par le Gal Yark Damehame et côté onusien par Mme Izumi NAKAMITSU, Haute représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement.
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Les armes légères et de petit calibre (ALPC) sont un élément déterminant des crises que connaissent certaines régions d’Afrique, avec de graves conséquences humaines, sociales et économiques. Un phénomène contre lequel le Togo s’est résolument engagé à travers plusieurs initiatives. En procédant jeudi au lancement des activités du projet de marquage des ALPC, le gouvernement togolais réaffirme ainsi sa détermination à combattre, aux côtés des Nations unies, ce fléau.



Jeudi 05 juillet, le ministre togolais de la Sécurité et de la Protection, le Gal Damehame Yark, et la sous-Secrétaire générale des Nations unies aux affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, ont inauguré les locaux du nouveau siège du Centre des Nations unies pour le désarmement en Afrique (UNREC). Avant cette cérémonie, la diplomate onusienne s’est entretenue avec le Premier ministre togolais. « J’ai discuté avec le Premier ministre des possibilités d’approfondir la coopération entre le Togo et les Nations Unies afin de faire davantage pour la paix et le désarmement en Afrique, car le Togo participe à différents processus, non seulement au niveau global, mais aussi dans le cadre des organisations régionales comme la CEDEAO et l’Union Africaine », a-t-elle confié à la presse à l’issue de son audience avec Sélom Komi Klassou.

Lancement du marquage des ALPC

Faisant d’une pierre deux coups, le ministre togolais et la diplomate onusienne ont aussi procédé au lancement officiel des activités du projet de marquage des armes légères et de petit calibre. Les ALPC, un vrai danger pour la stabilité de l’Afrique. Damehame Yark peint le tableau peu reluisant du phénomène : « La très grande accumulation et circulation anarchique des armes légères en Afrique a ôté aux Etats, le monopole de la violence légitime ; et ces derniers sont en concurrence avec des groupes d’insurgés, des milices capables de s’opposer à la légalité et à la légitimité des institutions établies avec autant, sinon plus de moyens de violence. Un tel phénomène est source d’instabilité chronique et hypothèque dangereusement les fragiles processus démocratiques en Afrique ».

Les efforts du Togo en la matière

Pour tenter d’endiguer « cette avancée continue vers le désastre », le Gal de brigade a vanté les mérites du Togo qui a, en plus de ratifier des traités internationaux, pris des mesures au plan national. Des postes de surveillance et de barrages mixtes aux frontières au renforcement des capacités des agents en charge de la gestion des stocks des armes, l’implication des parlementaires et universitaires togolais ou le marquage des armes des personnes privées, les efforts du Togo en matière de lutte contre les ALPC ces dernières années sont remarquables.


Un marquage en amont et en aval

La cérémonie de ce jeudi lance donc le traçage est le suivi systématique du parcours des armes et des munitions depuis le fabricant jusqu’à l’utilisateur final.
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