Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Aménagement de la morgue du CHU : Des cercueils «gouvernementaux» déjà prêts pour faire disparaître à jamais des corps !

Publié le mercredi 11 juillet 2018  |  Liberté
Lancement
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Lancement de la contractualisation au CHU-SO par Faure Gnassingbé
Lomé, le 24 avril 2018. CHU-SO. Commémoration des 58 ans d`indépendance du Togo. Lancement de la contractualisation par Faure Gnassingbé. Ce projet, selon le ministre Moustafa Mijiyawa, permettra à terme au CHU-SO de "retrouver sa splendeur d`antan, de répondre aux attentes des Togolais et de remplir sa mission, en harmonie avec celle de tout le ministère, consistant à ajouter des années à la vie, et de la vie aux années". Pr Moustafa Mijiyawa, ministre de la Santé et de la Protection sociale.
Comment



L’information a été donnée par le ministre Moustafa Mijiyawa. Jusqu’à la fin de cette semaine, tous les corps devront être récupérés pour sépulture. La morgue sera fermée pour une durée de trois mois pour travaux.

Et c’est la course au sein de familles endeuillées pour récupérer les corps. Mais ce que la population ignore, c’est que le gouvernement aurait acquis une cinquantaine de cercueils à ce propos. Non pas pour distribuer aux parents, mais pour enterrer les corps dont on n’entend plus parler.



En effet, des morts non identifiés, des personnes tuées et déposées à la morgue du CHU Sylvanus Olympio, le Togo en compte. Et cette décision du ministre constitue une occasion pour enlever une épine des pieds du régime.

Aussi, un appel est lancé pour que des parents n’ayant plus de nouvelles de leurs proches disparus, fassent un tour dans cette morgue et vérifient les visages avant le 14 ou le 15 juillet prochain.

On aurait aimé que dans le communiqué du ministre, le gouvernement fasse passer aussi le message selon lequel « tous les corps non identifiés aussi seront enterrés par les soins du gouvernement, passé ce délai ». Ceci n’aurait été qu’un gage de transparence afin que les populations ne trouvent rien à dire le jour où les cercueils « gouvernementaux » quitteront leur salle d’attente pour une dernière demeure dont les autorités seules connaissent le lieu.

Abbé Faria/Source : Liberté N°2709 du Mardi 10 Juillet 2018
Commentaires