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Journée Africaine anti-corruption: la situation au Togo

Publié le jeudi 12 juillet 2018  |  Courrier d'Afrique
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© aLome.com par Parfait
Centre administratif des services économiques et financiers (CASEF)
Lomé, le 26 octobre 2015. Visage du CASEF en cette fin d`année 2015.
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Ce mercredi 11 juillet marque la deuxième édition de la Journée Africaine de lutte contre la corruption axé sur le thème : «gagner la lutte contre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique ». Un des premiers pays à ratifier la Convention de Mozambique adoptée le 11 juillet 2003, le Togo a encore du chemin à faire en matière de lutte contre la corruption.



Dans un message à la veille de cette célébration, le président de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) a rappelé l’esprit qui a guidé les dirigeants africains en adoptant et en ratifiant cette Convention. «La célébration de cette Journée est une occasion particulière de prise de nouveaux engagements et de résolutions fortes pour passer de la parole aux actes dans cette croisade africaine contre la corruption », a indiqué Essohana Wiyao.

Malgré cette volonté politique, la corruption semble la chose la mieux partagée sur le continent. Déjà en 2017, le président de Banque Africaine de Développement (BAD) indiquait que «chaque année la corruption fait perdre 148 milliards de dollars soit 83.472 milliards de francs CFA à l’Afrique ».

Revenant sur le cas du Togo, M. Wiyao a souligné les mesures prises par le pays depuis la ratification de la Convention. Des mesures qui, selon lui, vont de la création de la HAPLUCIA à plusieurs autres organes de contrôle, de régulation ou de prévention. Sans oublier le plan stratégique en cours d’élaboration ainsi que des mesures préventives pour prendre en compte tous les aspects du phénomène de la corruption.

Des gouvernants aux gouvernés, la corruption est un phénomène tentaculaire qui gangrène l’économie togolaise. Malgré l’existence des mécanismes de contrôle économique et financier, des voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer le phénomène imputable surtout à “une minorité qui accapare les richesses nationales”.


La guerre de la LCT contre la corruption

Le 7 juillet dernier, la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT) a saisi par lettre le Procureur Général pour demander l’ouverture d’une procédure judiciaire contre les détournements et évasions fiscales au Togo.

La Ligue dirigée par Emmanuel Sogadji évoque notamment les cas du trou de plus de 600 millions de FCFA constaté dans le budget alloué pour la participation de l’équipe nationale de football à la CAN 2017, les détournements répétitifs du Fonds Mondial de lutte contre la Tuberculose, le Paludisme et le Vih-Sida, le détournement des dix milliards du projet BIDC, les scandales des 26 milliards de FCFA pour la construction de la route Lomé-Vogan, dans lequel est impliqué le ministre Ninsao Gnofam, et des contournements de la Région centrale, l’évasion fiscale à Wacem où sont actionnaires plusieurs Premiers ministres et ministres.

La LCT revient également sur le cas de l’ancien Directeur Général de la BTCI et actuel Directeur de l’Office du patrimoine immobilier du Togo à l’étranger, Patrice Yao KANEKATOUA qui, selon le journal L’Alternative, hébergerait discrètement ses avoirs dans la banque privée suisse HSBC.
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