Le président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD), Djimon Oré, a encore frappé. Le député de l’Est Mono fait du régime de Faure Gnassingbé et de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, des ‘éléments de la Françafrique’ qui se retrouvent et s’entendent dans un dialogue ‘partisan’ pour faire prolonger la misère des Togolais.
La crise togolaise est cinquantenaire, selon cet acteur politique de l’opposition et on ne peut lui trouver la solution qui convient à travers un dialogue ‘partisan’. D’ailleurs, ajoute-t-il, « si le dialogue devrait régler le problème togolais, on ne serait pas au 27ème ».
Pour lui, la transition que demande aujourd’hui la coalition des 14 est une ‘fuite de responsabilité’. La seule solution à la crise, propose-t-il, passe par une assise ou une conférence nationale où les forces vives de la nation vont poser les problèmes réels du Togo, les analyser froidement, proposer des approches de solution et mettre en place une Assemblée constituante.
«Qu’on se mette ensemble, non pas pour faire des règlements de compte comme à la conférence nationale de 1991 mais pour poser les bases essentielles du Togo futur », a-t-il déclaré ce mercredi dans l’émission «point de vue» de la radio Zéphyr.
Djimon Oré estime que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) peut apporter une solution à la crise togolaise, le 31 juillet prochain lors de son Sommet à Lomé. « Si la CEDEAO était une organisation sous régionale indépendante qui a son destin en main, elle doit taper du poing sur la table, recadrer les choses et amener le régime en place à ouvrir une assise nationale », a-t-il relevé ajoutant que faire autre chose, c’est rater l’occasion de régler le problème du Togo.
Pour l’ancien ministre de la communication, le Togo est dans l’impasse et la responsabilité première de cette situation incombe au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. Pour sortir d’affaire, le n°1 Togolais doit, d’après lui, saisir l’occasion de la solution « verticale » à lui faite par le FPD.
«Nous lui avons proposé la solution verticale, notamment la sagesse au sommet de l’Etat. Il se sacrifie pour l’intérêt général, en organisant une assise nationale en disant qu’il veut rentrer dans l’histoire à travers le monde entier. Là il sort par la grande porte », note-t-il.... suite de l'article sur Autre presse