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Togo : les ambitions du groupe BK-Université

Publié le vendredi 13 juillet 2018  |  Jeune Afrique
Coopération
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Coopération inter-universitaire: vers une mutualisation des ressources entre le groupe BK-IAEC et IHERIS
Lomé, le 15 mai 2018. Coopération inter-universitaire: vers une mutualisation des ressources entre le groupe BK-IAEC et IHERIS. Après une première étape qui a consisté à conventionner avec trois grandes écoles marocaines, la semaine dernière, le groupe BK se tourne vers des écoles nationales. Dans ce cadre, il a reçu, ce 15 mai 2018, dans ses locaux les premiers responsables de l’Institut des Hautes Etudes et des Relations Internationales et Stratégiques (IHERIS) en vue de peaufiner les contours d’un partenariat qui devra incessamment voir le jour. A la sortie de la rencontre, tout porte à croire que ces deux grandes Ecoles se sont entendues pour une collaboration gagnant- gagnant. Selon Innocent KAGBARA, vice-président du groupe BK, cette relation entre les deux Instituts vise à développer les mêmes programmes dans l’enseignement du Droit, former des étudiants avec une même cérémonie de remise de diplômes.
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L’IAEC, principal établissement du groupe privé d'enseignement supérieur créé en 1986 fait face à une demande croissante d'inscriptions. Un projet d'agrandissement est dans les tuyaux.

«Quand j’étais professeur à l’université de Lomé, j’ai constaté que les formations étaient trop théoriques », se rappelle Bassabi Kagbara, docteur en droit, ex-syndicaliste engagé dans la politique à travers son parti, le Parti démocratique panafricain (PDP) et fondateur du groupe Bassabi-Kagbara-Université (BK-Université). C’est pourquoi depuis 1986, ces écoles privées, connues des bacheliers togolais comme une alternative à l’université publique, cherche à fournir aux étudiants des formations pratiques leur permettant de d’intégrer rapidement le monde de l’emploi.

150 places

Victime de son succès, l’Institut africain d’administration et d’études commerciales (IAEC), son vaisseau amiral, souffre d’une capacité d’accueil trop réduite (150 places). « Nous projetons élargir notre capacité d’accueil par la construction d’autres sites de formation », explique Bassabi Kagbara. Parmi ses ambitions, le dirigeant confie être en train de mobiliser des ressources afin d’entamer la construction d’un nouveau campus universitaire dès la rentrée 2018-2019.


Conditions d’entrée
Plus largement, les douze établissements du groupe, répartis dans huit pays d’Afrique de l’ouest, sont accessibles à niveau Bac pour les licences et Bac+3 pour les masters. Ils dispensent des formations en sciences économiques avec des spécialités en finance, communication, comptabilité, commerce et en transport logistique et dans les domaines technologiques avec des spécialités en génie civil, en informatique, en électro-technique et en télécommunication, sans oublier le droit et les relations internationales.

Les frais de scolarité varient de 500 000 à 1 100 000 de francs CFA (soit 762 à 1 676 euros) selon la spécialité et le cycle de formation choisie. « Les plus méritants ont accès à une réduction des frais de formation à la suite d’un concours de bourses », souligne Bassabi Kagbara.

Partenariats à l’international

Pour s’ouvrir quelques opportunités vers l’international, le groupe a signé des partenariats entre avec des universités et écoles étrangères. C’est le cas de la convention signée avec l’Institut de Langues et de Commerce International (ILCI) en France qui permettra d’offrir une formation doctorale à ses étudiants en sciences de gestion. À travers ce partenariat, Bassabi Kagbara espère contribuer au développement de la recherche, de l’enseignement supérieur et procéder à la co-diplomation dans le souci de former son propre corps professoral.


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