Le PNP balaie du revers de la main la raillerie faite à son leader

Publié le lundi 16 juillet 2018 | Global ACTU

© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
1er jour des 2 journées de manifestations synchronisées de l`opposition dans plusieurs villes du Togo
Lomé, le 20 septembre 2017. Préfecture d`AGOE. La mobilisation de l`opposition de ce jour est très loin de celle des 6 et 07 septembre 2017, mais la tonalité du discours est intacte. L’opposition exige toujours entre autres le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et la libération de tous les détenus politiques depuis le début des manifestations. L’opposition s’oppose aussi à l’organisation d’un référendum sur le projet de loi introduit à l’Assemblée par le Gouvernement. TCHATIKPI OURO-DJIKPA du PNP.

A la réunion hebdomadaire du Parti national panafricain (PNP) ce samedi au siège du parti à Lomé, la raillerie faite à Tikpi Atchadam par des Evalas en présence du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, ce sujet qui défraie la chronique sur tous les réseaux sociaux depuis quelques jours, a également été au centre des discussions entre les responsables du parti et les centaines de militants qui ont fait le déplacement.

A la question d’un militant de savoir la position des responsables du parti face à ce fait ‘dangereux pour la cohésion nationale et qui peut amener à la révolte », Tchatikpi Ouro-Djikpa, le conseiller de M. Atchadam, estime qu’il est clair que ce fait est une ‘blague de mauvais goût’. Mais le PNP choisit de ne pas répondre au mal par le mal.

« Nous n’allons pas répondre au mal qu’ils nous ont fait par le mal », a-t-il déclaré ajoutant que la fin du règne cinquantenaire est proche et rien ne peut l’empêcher.

Le parti de Tikpi Atchadam semble accorder une importance capitale au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) le 31 juillet prochain à Lomé.

Pour le PNP, ce qui importe, c’est trois (3) choses : la démission, la transition et les élections.

Il faut dire que cette moquerie faite à M. Atchadam, instigateur des manifestations du 19 août 2017 qui ont plongé le Togo dans une nouvelle crise politique, a fait réagir des acteurs politiques et même la présidence de la République.

Alors que Gerry Taama du Nouvel engagement togolais (NET) pense que la chanson est ‘maladroite’, ‘inopportune’ et a à sa base des ‘zélés’, la présidence trouve que la polémique est totalement mal placée. ... suite de l'article sur Autre presse

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