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Ce qui oblige la coalition à choisir les meetings aux dépens des marches de protestations

Publié le jeudi 19 juillet 2018  |  Togo Top News
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Dernier jour des 3 nouvelles journées de manifestation de l`Opposition togolaise contre le régime UNIR
Lomé, le 02 décembre 2017. Devanture de l`Hôtel Sancta Maria. Meeting. Des milliers de Togolais ont de nouveau répondu à l`appel de l`Opposition, à ce dernier jour des 3 journées de mobilisation pour décrier concomitamment le pouvoir togolais dans plusieurs villes du pays. Un nouvel appel à manifester a été lancé sur jeudi 7 décembre prochain.
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La Coalition des 14 partis politiques de l’opposition ne sera pas au complet au cours de ses meetings d’information et de sensibilisation qui démarrent cette semaine. Le Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam ne sera pas au côté de ses alliés. Le PNP préfère des marches de protestations à la place des meetings. Reçu ce mercredi 17 juillet 2018 sur une radio locale (Nana Fm), le Secrétaire Générale de l’Union des Démocrates Socialistes du Togo (UDS-Togo), Antoine Folly, explique pourquoi les treize autres partis de la Coalition ont fait le choix des meetings.

Selon Antoine Folly, membre de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition, du moment où le regroupement politique a remis des propositions aux facilitateurs, il n’est plus question d’organiser des marches de protestation, certes les meetings de sensibilisations sont utiles pour faire comprendre aux populations ce qui se passe réellement. « Nous avons estimé qu’ayant remis aux facilitateurs des propositions et que ces facilitateurs ont promis d’aller faire un compte rendu de ses propositions à leur pairs lors du sommet du 31 juillet prochain, nous trouvons logique et normale de ne pas en ce moment faire des marches de protestations. Ça serait des marches de protestations contre quoi et contre qui ? Contre la CEDEAO ? Non. Cela n’a aucun sens », explique le Secrétaire Générale de l’UDS-Togo.

Par contre, souligne Antoine Folly, la Coalition a le devoir d’aller informer les populations de ce qui est dit aux deux facilitateurs en leurs noms. « Nous avons le devoir de leur dire notre vision des choses et de leur demander comment eux, ils voyaient les choses et aussi de leur demander leurs conseils et avis sur le déroulement des choses. Nous ne faisons pas de la politique pour nous, nous faisons la politique pour les populations. Il est donc de notre devoir d’aller vers eux pour leur expliquer ce que nous faisons», affirme l’opposant sur les ondes de Nana FM.

Par ailleurs, le Secrétaire Générale de l’Union des Démocrates Socialistes du Togo est revenu sur la position du PNP qu’il ne condamne pas. « Il ne faut pas se voiler la face. L’un des partis de la coalition en occurrence le PNP a estimé que les meetings, sur lesquels ils n’ont pas d’objection, devraient être réalisés au niveau de chaque parti. Les treize autres ont estimé plutôt qu’il était préférable que nous faisons ces meetings ensemble. C’est le premier point de désaccord. le PNP a également évoqué des raisons de sécurité. Le Parti aurait des informations selon lequel des groupes d’individus allaient infiltrés les manifestants au cours de ces meetings pour perpétrer des troubles que l’on mettrait ensuite sur le dos de la coalition et plus particulièrement du PNP », relate Antoine Folly.

Pour ces deux raisons (sécuritaires et stratégique), poursuit le Secrétaire Générale de l’UDS-Togo, le PNP estime qu’il fallait mieux de ne pas faire ces meetings. Mais les treize autres ont jugé opportun qu’il fallait les faire. « Ce n’est pas la première fois que cela arrive à la coalition. Nous avons faire des meetings tout au long des dix mois que nous sommes ensemble et auxquels des partis n’ont pas pris part », fait savoir Antoine Folly.

Toutefois, souligne l’opposant, au niveau de la coalition, tous les partis sont d’accord sur les exigences entre autres le retour à la constitution de 1992, le vote des Togolais de la diaspora, la mise en place d'une transition pour passer du stade actuel à un stade plus démocratique, la révision du cadre électorale et le déverrouillage des institutions de la République.
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