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Dynamisme des coopératives semencières en Afrique de l’Ouest et du Centre

Publié le samedi 21 juillet 2018  |  Commod Africa
Faure
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Faure GNASSINGBE lance officiellement le MIFA (Mécanisme Incitatif de Financement Agricole)
Lomé, le 25 juin 2018. Centre Togolais des Expositions et foires (CETEF). Le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) est une initiative du Gouvernement togolais qui aura en charge l’élaboration de politiques adaptées au secteur agricole, l’application des outils de gestion des risques visant à attirer les compétences et acteurs clés vers ce secteur via des mécanismes d’incitation et la consolidation des maillons des différentes chaînes de valeurs agricoles. Cette cérémonie de lancement présidée personnellement par Faure GNASSINGBE, a été précédée d’une foire de deux jours qui devra se poursuivre. Le Chef de l’Etat togolais, Faure GNASSINGBE, était entouré pour la circonstance du Président du FIDA, Gilbert Fossoun HOUNGBO et de Dr Akinwumi ADESINA, président de la BAD. Plusieurs conventions d`accompagnement et de collaboration ont été signées entre différents acteurs du MIFA à cette occasion.
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Les coopératives productrices de semences améliorent l’accès à des semences de qualité en Afrique de l’Ouest et du Centre, révèle une étude d’Access to Seeds Index, « L’essor des coopératives productrices de semences en Afrique de l’Ouest et Afrique centrale (link is external), qui a évalué plus de 50 coopératives semencières dans 20 pays des deux régions d’Afrique. Quatre pays sont en pointe, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal tandis que dans huit autres sont dans une situation est qualifiée de « prometteuse».


«La question clé qui a guidé notre évaluation est de savoir si les coopératives dirigées par les agriculteurs peuvent jouer un rôle dans la distribution des nouvelles variétés développées par les instituts de recherche. Sur la base de nos résultats, la réponse est oui elles le peuvent, et elles le font déjà» Indique Yacouba Diallo une des trois auteurs de l'étude.

Certaines font même mieux que de simplement multiplier les semences de base des instituts de recherche et de les distribuer.
«Ces cas très performants s'associent à des instituts de recherche nationaux et internationaux pour tester et sélectionner des variétés qui répondent aux besoins et aux préférences des agriculteurs locaux. En outre, ils s'associent à des sociétés semencières ou à des organismes publics pour veiller à ce que les semences soient distribuées à l'échelle nationale ou même au-delà des frontières. Certains ont même atteint des niveaux avancés de production de semences, produisant des hybrides ou des graines de premières générations » souligne Yacouba Diallo.

Parmi ces « super » coopératives semencières figure Madda Ben au Niger.
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