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Togo – Francis Ekon : «L’alternance… ne se produira que par des élections»

Publié le lundi 23 juillet 2018  |  Courrier d’Afrique
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Naissance d’un nouveau groupement de partis politiques dénommé «les Centristes»
Lomé, le 13 avril 2018. Hôtel Concorde. Naissance d’un nouveau groupement de partis politiques dénommé «les Centristes». Il regroupe trois partis d`opposition, à savoir le PDP, le NET et la CPP. Au cours d’une rencontre avec la presse, les responsables de ce regroupement ont rendu public un mémorandum de trois points, proposant notamment l’adoption d’une nouvelle Constitution qui conserverait les fondamentaux de celle de 1992; l’amélioration du cadre électoral et proposer que la question d’une éventuelle candidature de Faure GNASSINGBE en 2020 fasse l’objet d’un consensus politique, en dehors des discussions relatives aux réformes. Occasion pour le président du CPP, Francis ECKON, d’exprimer son pessimisme quant à l’issue du 27ème dialogue intertogolais. Le leitmotiv des «Centristes» est de combattre l’"extrémisme" des deux parties au dialogue depuis février 2018. Francis EKON de la CPP
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Que fait concrètement la Convention patriotique panafricaine (CPP) dans ce magma politique national ? Le « long silence » que certains reprochent au parti de Francis Ekon a été enfin brisé ce samedi 21 juillet, au cours d’un « séminaire de mobilisation » des militants, à Lomé. La position de la CPP par rapport aux actions de la Coalition des 14 partis de l’opposition, le prochain sommet de la CEDEAO, les pistes de sortie de crise, tout ou presque a été abordé lors de cette rencontre.




Francis Ekon l’a encore répété devant les militants de son parti : « le fait que la CPP ne soit pas dans la Coalition des 14 ne veut pas dire qu’elle refuse l’alternance, mais plutôt qu’elle n’adopte pas les mêmes stratégies ».

La Convention patriotique panafricaine est donc favorable à l’alternance au sommet de l’Etat, mais, relativise son président, « l’alternance, si elle doit avoir lieu, ne se produira que par des élections ».

«La démocratie est une source amère. Les chefs d’Etat qui vont venir (sommet de la CEDEAO, ndlr), peuvent faire toutes les propositions, les meilleures possibles, mais ils ne pourront pas éviter de nous appeler à aller, à un moment ou un autre, à des élections. Parce qu’on ne peut négocier jusqu’à décider que tel devient président pour remplacer tel autre : ce n’est pas possible », a déclaré Francis Ekon qui précise que « la finalité des négociations c’est l’organisation des élections pour départager les deux camps qui se battent ».


Récemment la cour constitutionnelle du Togo avait appelé au respect des délais constitutionnels. Le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpesi, a quant à lui, affirmé que le Togo court « le risque d’une crise institutionnelle si les élections ne sont pas organisées avant la fin de 2018 ». Les facilitateurs de la CEDEAO ont pour leur part, sans appeler à des élections fin novembre, donné « une date indicative » pour que celles-ci se tiennent.

Pour Francis Ekon, «on n’est pas capable aujourd’hui de respecter les délais constitutionnels. Et c’est à ce niveau que les partis politiques (pouvoir et opposition, ndlr) doivent montrer leur capacité d’adaptation en se demandant ce qui va dans l’intérêt de notre pays ».
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