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Pascal Adoko: “Faure ne doit pas attendre que ce soit la CEDEAO qui lui demande de partir”

Publié le jeudi 26 juillet 2018  |  Courrier d'Afrique
L`opposition
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
L`opposition togolaise sera de nouveau dans les rues les 13, 14 et 16 décembre prochains
Lomé, le 05 décembre 2017. Siège de la CDPA. Conférence de presse de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, au cours de laquelle ils annoncent de nouvelles manifestations de rue de 3 jours pour exiger le retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle, le vote de la diaspora et le déverrouillage des institutions. Les dates retenues: 13, 14 et 16 décembre prochains. De facto, la marche du jeudi 07 décembre est annulée. Ils ont dénoncé les violences perpétrées par les forces de l’ordre sur les militants de l’opposition rentrant chez eux après la marche du 02 décembre. Le même jour, un camion semi-remorque transportant des militants du PNP à destination d’Agoè s’est renversé à Doumassesse, occasionnant de nombreux blessés dont un succombera 48 heures plus tard. Les leaders se disent tout de même disposés à participer au dialogue qui se prépare.
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À mesure que le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) approche, les Togolais se posent moult questions. Quelles pourraient être les recommandations à l’issue de ce sommet pour…



À mesure que le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) approche, les Togolais se posent moult questions. Quelles pourraient être les recommandations à l’issue de ce sommet pour une sortie de crise au Togo ? Qu’en-pense la Coalition des quatorze partis de l’opposition ? Pascal Adoko s’est fait le porte-parole de la C14 ce matin sur radio Nana fm.

Pour le responsable des affaires politiques de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) , parti membre de la Coalition, la volonté des Togolais s’impose à l’organisation sous-régionale. “La CEDEAO ne peut pas ne pas faire ce que veut le peuple togolais”, a déclaré Pascal Adoko. Car, souvient-il, la CEDEAO a le lourd passif des morts de 2005.

Au nom du protocole d’Accra qui limite les mandats présidentiels en Afrique de l’ouest, la CEDEAO a l’obligation de faire en sorte que Faure Gnassingbe, qui a lui-même déclaré en 2017 que pour la stabilité de l’Afrique, il faut limiter les mandats, puisse quitter le pouvoir avec “tous les honneurs“”, car “vouloir maintenir Faure au pouvoir, c’est pousser le Togo au suicide“.

Concrètement, que doivent faire les chefs d’État et de gouvernement ouest-africains pour que soit faite “la volonté du peuple togolais“? Pascal Adoko pense que “la CEDEAO doit acter la réforme constitutionnelle en ramenant la Constitution de 1992 dans ses grands traits notamment en ce qui concerne la limitation des mandats avec pour conséquence qu’ ‘en aucun cas, nul ne peut faire plus de deux mandats‘”.

Les élections ne seront donc que “la conséquence de ce qui sera fait, c’est-à-dire la remise en place de la Constitution et la redéfinition des bases d’un scrutin sain“.

“Faure Gnassingbe a encore de la vigueur, il peut se rendre utile pour son pays et la Communauté internationale s’il écoute la voix de la raison en sortant par la petite porte. Il sera un grand homme en anticipant par un discours avant le 31 juillet pour annoncer son intention de ne pas se représenter en 2020″. Mais “s’il a la boulimie du pouvoir comme son père, prévient M. Adoko, il aura sacrifié le peuple togolais qui pourrait à ce moment là prendre ses responsabilités“.
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