La communauté internationale célèbre ce 28 juillet la journée mondiale de lutte contre l’hépatite, une maladie du foie de type inflammatoire dont les virus, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sévissent plus que le VIH/Sida.
Cet enjeu de santé publique existant sur plusieurs formes dont les plus dangereuses sont les hépatites B et C, tue 1 à 2 millions de personnes dans le monde. Au Togo, les chiffres tournent autour de 20% pour la B et 3% pour la C.
L’Afrique propose un traitement local et naturel, plus court, bien efficace et 100 fois moins cher que le traitement classique, contre les hépatites virales. Cette thérapie mise au point par le microbiologiste Prof Aziadomé Kogblévi, a été présentée ce jeudi à Lomé par Kpônou Mathieu Tobossi, consultant en naturothérapie.
Selon le responsable de Nouvelle formule sanitaire (NFS-Togo), ce traitement a déjà permis de sauver des milliers de Togolais et des centaines d’Européens et d’Américains.
« L’Europe propose un traitement classique purement médicamenteux qui coûte 36 millions ou 1,5 million si le générique s’obtient. Mais le traitement local empêche et arrête la multiplication virale, la destruction cellulaire hépatique, normalisant les transaminases, régénère le tissu hépatique. Les patients ne doivent pas attendre que le foie soit détruit à 75% avant de recourir à nos services », a indiqué M. Tobossi.
Ce traitement tiré des molécules anti microbiennes des aliments et plantes africains se fait sous deux formules à savoir la diétothérapie et phytothérapie.
Comment se transmettent les hépatites virales ? L’hépatite virale C se transmet de sang à sang tandis que le virus B a 6 modes de transmission : par le sang, la salive, la sueur, le sperme, les sécrétions sexuelles féminines et par l’urine et les selles.