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A Johannesburg, Faure Gnassingbé plaide pour une prise de participation croisée entre la banque des BRICS et la BIDC

Publié le lundi 30 juillet 2018  |  Financial Afrik
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La BIDC octroie un prêt de 04 milliards de fcfa à la société ivoirienne Nada Oil West Africa pour l’ouverture de sa 4ème usine de transformation d’huile de palme
Lomé, le 17 avril 2018. Siège de la BIDC (Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO) à Lomé. La BIDC octroie un prêt de 04 milliards de fcfa à la société ivoirienne Nada Oil West Africa (spécialisée dans l’agro-industrie) pour l’ouverture de sa 4ème usine de transformation d’huile de palme. Une cérémonie de signature de l’accord de prêt en faveur de la société NOWA a eu lieu en présence des deux parties. Les documents de financement ont été paraphés côté BIDC par son Président Bashir Maman IFO et du côté de Nada Oil West Africa par son Président Directeur Général, Zabo Dally. Ce dernier n’a pas manqué d’exprimer l’espoir d’obtenir d’ici deux ans d’autres financements auprès de la même Banque. Nada Oil West Africa espère par ce financement augmenter le nombre de ses employés qui passera des 600 à 1.000 emplois directs. Bashir Maman IFO
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Invité cette semaine au sommet des BRICS tenu à Johannesburg, le président Togolais, Faure Gnassingbé, a plaidé pour une prise de participation croisée entre la Nouvelle banque de développement (NBD) et la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC).

C’est au détour d’une brève allocution faite vendredi 27 juillet que le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a formulé son appel. Dans son intervention, Faure Gnassingbé a invité les pays membres des deux organisations « à se rapprocher pour étudier les possibilités de coopération et de partenariat ».


Dans cette perspective, a-t-il poursuivi, « un partenariat gagnant-gagnant avec la nouvelle banque de développement créée par les BRICS en 2016 pourrait se nouer avec la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) ».

Pour lui, il s’agit de «deux bras financiers au service du développement qui pourraient se rapprocher peut-être par une prise de participation croisée dans les structures pyramidales de chacune des deux institutions ».

Le Togolais n’a pas manqué de féliciter les pays du bloc «pour ce qu’ils ont réussi à accomplir en dix ans». A ce jour, estime-t-il, les BRICS « constituent un leadership alternatif au niveau mondial ».

Basée à Shangaï en Chine, la NDB, banque de développement des BRICS, est de par son ADN, une alternative aux institutions de Brettons Wood. Initiative née du mécontentement des grands marchés émergents et leur manque de représentation auprès de la Banque mondiale et du FMI, l’institution vise à mobiliser des ressources pour des projets d’infrastructure et de développement durable dans les pays membres et ailleurs.

Et déjà, les Etats africains, lassés des conditions quelques fois encombrantes des bailleurs de fonds traditionnels, aiguisent leur appétit.
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