Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

CAPAgate/Pr Wolou se défend : «J’affirme que la pratique des points de jury est légale»

Publié le lundi 30 juillet 2018  |  Courrier d'Afrique
Deuxième
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Deuxième débrayage dans les Universités publiques du Togo en l`espace de 30 jours
Lomé, le 25 juin 2018. Université de Lomé. Les activités académiques tournent au ralenti sur le campus de Lomé, à la faveur d`un deuxième débrayage dans les Universités publiques du Togo en l`espace de 30 jours.
Comment



Magouilles et fraudes dans le cadre de l’examen du CAPA (Certificat d’aptitude à la profession d’avocat), Komi Wolou serait-il vraiment trempé jusqu’aux os ? Certains journaux le pensent. Le Doyen de la Faculté de droit de l’université de Lomé est accusé d’avoir favorisé des candidats dans le cadre de cet examen promotion 2015-2017. L’intéressé se défend.





Dans une mise au point publiée sur les réseaux sociaux dimanche soir, Komi Wolou a d’abord tenu à préciser qu’il a été membre du jury non pas en sa qualité de Doyen de la faculté de droit de l’université de Lomé, mais en tant que directeur du CAPA. « Je voudrais relever que ce n’est pas en ma qualité de Doyen que j’ai été membre de ce jury, mais en celle de directeur du CAPA que je dirige depuis 2005 », a-t-il expliqué.

Le professeur de droit privé est accusé d’avoir favorisé des candidats, en leur octroyant des notes de jury. Une pratique normale selon l’intéressé : « J’affirme que la pratique des points de jury est légale. Ensuite, je n’ai pas de voix prépondérante au sein du jury de 7 membres qui a délibéré ».

«La pratique des points de jury constitue une constante de tous les jurys d’examen. […] Bon nombre d’avocats aujourd’hui au barreau de Lomé ont bénéficié de ces points de jury, tant dans leur cycle que lors des examens de CAPA », a-t-il ajouté.

Pr Wolou soutient par ailleurs qu’il n’a « aucune relation particulière avec les candidats repêchés » et met au défi ses pourfendeurs de « réléler, s’il en existe un, les liens qui auraient justifié » qu’il intervienne « en faveur d’un candiadt donné ».

En outre, Wolou rappelle à l’Ordre des avocats qui l’accuse d’avoir utilisé une méthode dénuée de tout fondement juridique, qu’ « en cas de fraude lors d’un examen, la juridiction compétente n’est pas la chambre administrative de la Cour suprême, mais les juridictions pénales ». Le Doyen de la Fac de droit s’étonne aussi de ce que ses accusateurs pensent que le jury puisse « afficher publiquement à la faculté de droit, les notes obtenues par les candidats et les points de jury qui leur ont été octroyés, si cela était une manœuvre frauduleuse ».

S’agissant de son épouse qui aurait réussi à l’examen du CAPA grâce à ses « magouilles », l’universitaire et homme politique signale qu’elle « a réussi au CAPA en septembre 2001 » alors que lui n’était « associé ni de près ni de loin à l’organisation du CAPA ». « Elle n’était pas encore non plus mon épouse. Le CAPA était dirigé à l’époque par les Doyens Foli t Tordjo », écrit Pr Komi Wolou qui a fini sa mise au point par une petite phrase d’amour : « je suis fier d’elle ». Comme pour dire à son épouse que la vie continue malgré tout.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires