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L’Université de Lomé encore agitée par une affaire de précomptes

Publié le lundi 30 juillet 2018  |  Togo Breaking News
L’UL
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
L’UL décerne son 1er diplôme «Docteur Honoris Causa» à l’Allemand Wilfried Kraus, directeur adjoint du Département "Développement Durable, Climat et Energie", au ministère Fédéral allemand de l’Education et de la Recherche
Lomé, le 08 février 2018. Auditorium de l`UL. L’Université de Lomé décerne son 1er diplôme «Docteur Honoris Causa» à l’Allemand Wilfried Kraus, directeur adjoint du Département "Développement Durable, Climat et Energie", au ministère Fédéral allemand de l’Education et de la Recherche. La cérémonie officielle de remise du diplôme s’est déroulée à l’auditorium de l’UL en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles l’ambassadeur de lé République Fédérale d’Allemagne au Togo, le président de l’UL et de plusieurs enseignants-chercheurs des universités publiques du Togo. Cette distinction est une marque de reconnaissance de l`UL à l’un des acteurs-clé de la coopération germano-togolaise à travers le programme WASCAL (West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use), section Afrique de l’Ouest. Pr D. Kokoroko
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Après les affaires de dossiers CAMES et de plaintes suite aux résultats de l'examen du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA), l’Université de Lomé est encore confrontée à une affaire de précomptes effectués sur les salaires de certains enseignants-chercheurs. Ces derniers se préparent à se taire entendre bruyamment et exiger ainsi le remboursement. Mais les autorités universitaires soutiennent que les choses ont été faites selon les règles. Là-bas, on indique qu’il n’y a pas de salaire pour celui n’a pas travaillé.

Ils ont donné de la voix il y a quelques semaines à l’Université de Lomé décrétant une grève de 6 jours. En effet début juin, un groupe d’enseignants-chercheurs a formulé des revendications qui se résument en onze (11) points essentiels.

Ils réclamaient la prise en compte des augmentations obtenues en 2011 dans le calcul des pensions des retraités, le remboursement des cotisations faites par les contractuels intégrés dans la fonction publique, l'intégration systématique dans la fonction publique des enseignants inscrits sur une liste d'aptitude du CAMES, l'élection des doyens de facultés par tous les enseignants, la fin de l’ingérence de la gendarmerie dans les affaires universitaires, l’augmentation des moyens pour leurs recherches, notamment.

A leur suite, les syndicats ont également lancé une grève illimitée. Mais suite à des négociations avec le gouvernement et la présidence de l’Université, la situation a été décantée. Et les augmentations des primes et salaires réclamées sont effectives avec les virements de salaire de juillet 2018. Un rappel des primes et salaires des mois de janvier et février 2018 a été également fait.

Mais seulement voilà que début juillet, certains enseignants chercheurs ont constaté que des précomptes ont été effectués sur leurs salaires correspondant à 5 jours de grève. Une situation qui passe mal auprès de ces enseignants qui annoncent une prochaine assemblée générale pour décider des actions à entreprendre pour amener les autorités universitaires revenir sur sa décision. Certains évoquent même la possibilité de bloquer les copies des étudiants.

L’affaire est déjà sur la table sur le président de l’Université, Prof Dodzi Kokoroko. Ce dernier, dans une réponse adressé aux responsables des syndicats des enseignants estime que les choses ont été faites dans les normes et que le régime des précomptes est régi par les textes de la République.

Dans une réponse adressée aux Secrétaires Généraux du SEST et du SNES, Prof Kokoroko a invité ses collègues enseignants-chercheurs "à la modération devant le recours au droit de grève au risque de consacrer un service public universitaire à éclipses".

Le Président de l'UL rappelle aux syndicats qu’un enseignant de l’Université n’a pas que ses jours de cours et ses jours de repos mais a également obligation d’encadrer les étudiants ; ce qui exige de lui une présence journalière qui est tout de même allégée au nom de la franchises et de l’indépendance des professeurs des universités.

On annonce qu’un point a été fait au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche qui pourrait se saisir du dossier pour apaiser les deux parties en conflit dans cette nouvelle affaire.
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