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UPEC 2018: Des mouvements sociaux africains soutiennent les revendications de l’opposition togolaise

Publié le mardi 31 juillet 2018  |  Courrier d'Afrique
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
1ère Conférence de presse de la Coalition des 14 depuis la suspension des travaux du 27è dialogue intertogolais le 23 février 2018
Lomé, le 1er mars 2018. Siège de la CDPA. 1ère Conférence de presse de la Coalition des 14 depuis la suspension des travaux du 27è dialogue intertogolais le 23 février 2018.
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Des mouvements sociaux africains et les artistes et intellectuels engagés d’Afrique et de ses diasporas ont organisé du 23 au 28 juillet 2018 la première Université populaire de l’engagement citoyen (UPEC). Réunis à la symbolique Place du Souvenir Africain de Dakar au Sénégal, ils se sont engagés à mutualiser leurs énergies, leurs voix et leurs forces pour porter ensemble les aspirations de leurs peuples à la liberté et à la dignité. La crise politique togolaise n’est pas passée inaperçue.




Processus politiques et élections, conflits violents et terrorisme, mémoire, éducation et culture, Mobilité interafricaine, immigration et esclavage moderne, place et condition de la femme africaine et changement climatique, beaucoup de situations ont requis l’attention de ces acteurs de la société civile africaine.

La crise politique qui secoue le Togo depuis onze (11) mois était au cœur des débats durant cette rencontre. L’UPEC soutient « les revendications légitimes du peuple togolais », y compris la fin du pouvoir de Lomé et la non représentation du président Faure Gnassingbé aux prochaines élections «qui doivent être libres, équitables, transparentes et apaisées ».

Sur la République démocratique du Congo, les mouvements sociaux africains demandent à « la communauté internationale, y compris l’Union Africaine et la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC), de retirer leur soutien politique à ce processus ». Ils soutiennent l’exigence du départ du « président illégitime Joseph Kabila » comme préalable à l’établissement de conditions nécessaires à des élections libres, crédibles, inclusives et apaisées, et à leurs tenues effectives.

Le Burundi a également attiré l’attention de ces artistes et intellectuels qui dénoncent « les dérives du régime brutal de Pierre Nkurunziza » et expriment leur solidarité avec le peuple burundais dans sa quête de paix et de liberté. « Le retour aux fondamentaux de l’Accord d’Arusha s’impose ».

Pour ce qui est des conflits violents et du terrorisme, les mouvements sociaux africains expriment leur solidarité envers les peuples de la Somalie, de la République Démocratique du Congo, du Soudan du Sud, de la République Centrafricaine, du Mali et du Burundi, « victimes depuis de trop longues années de violences abjectes avec des conséquences humanitaires dramatiques ».

Ils demandent au président Paul Biya, âgé de 85 ans et au pouvoir depuis 36 ans, à renoncer à se représenter aux prochaines élections et à laisser le peuple Camerounais réaliser ses aspirations.

Seul bémol, l’UPEC se réjouit des changements encourageants en cours en Ethiopie et en Gambie, et demandent à maintenir le cap, afin que ces pays connaissent enfin la paix, la liberté et la prospérité économique. « La dynamique d’ouverture de l’espace civique et politique doit s’étendre en Erythrée toujours en prise à un régime brutal et totalitaire, ainsi qu’en Angola, où le départ récent du dictateur Eduardo Dos Santos laisse entrevoir de l’espoir », ont-ils conclu.

C’est en décembre 2016 que des mouvements citoyens d’Afrique se sont rencontrés à Dakar (île de Gorée) pour une première réunion qui a donné la possibilité aux activistes de la Gambie, de la Côte d’Ivoire, de la RDC, du Congo Brazzaville, du Tchad, de Madagascar, du Burkina Faso, du Cameroun et du Sénégal d’échanger et de poursuivre leurs dynamiques d’actions communes. Mais ces rencontres de 2018 restent une première, car jamais autant d’activistes du continent ne s’étaient retrouvés ensemble pour débattre, et ce sans aucune censure, de leur avenir.

Plusieurs mouvements citoyens comme Lucha et Filimbi (RDC), Balai Citoyen (Burkina), Ras Le Bol (Congo), Wake up (Madagascar), Team Gom Sa Boppa (Gambie), Iyina (Tchad), Jeune et Fort (Cameroun) et d’artistes engagés à l’instar de Ismael LO (Sénégal), Tiken Jah (Côte d’Ivoire), Didier Awadi, Keur Gui, Fou Malade & Fun N Kuk (Sénégal) Smokey (Burkina), Valsero (Cameroun), Caylah (Madagascar), Martial Panucci (Congo), Killa Ace (Gambie) étaient présents à cette rencontre.
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Publié le: 22/7/2018  |  aLome.com TV

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