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Feuille de route de la CEDEAO/Les "lignes rouges à ne pas franchir" par les chefs d’Etat et de Gouvernement

Publié le mardi 31 juillet 2018  |  Telegramme 228
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Conférence de presse de la Coalition de l`Opposition, en riposte à celle du Gouvernement
Lomé, le 08 décembre 2017. Siège de la CDPA. Conférence de presse. Le RPT-UNIR est l’un des deux protagonistes de la crise actuelle au Togo, et ne peut par conséquent, s’ériger en juge alors qu’il est partie dans le prochain dialogue. Tel est le principal point de vue défendu par la Coalition de l`Opposition, en riposte à la sortie médiatique de la veille du Gouvernement.
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Le Mouvement « En Aucun Cas », créé dans la foulée de la nouvelle lutte politique déclenchée au Togo depuis le 19 Août dernier par des jeunes togolais pour accompagner cette lutte politique surtout l’opposition qui la mène était à nouveau face à la presse ce Lundi, veille de la rencontre des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, rencontre qui devrait connaitre de la feuille de route tracée par les facilitateurs pour une sortie de crise politique au Togo.

Selon les termes de la déclaration liminaire de cette rencontre avec les hommes de média, « le Mouvement EN AUCUN CAS, vient interpeller la CEDEAO afin que ses propositions reflètent les réelles attentes du peuple ».
Et le mouvement que dirige Foly Satchivi trace des lignes rouges à ne pas franchir par les décideurs de la CEDEAO. Ils doivent « se mettre d’avance à l’esprit qu’il y a des lignes rouges à ne pas franchir ; au risque d’exacerber la crise et de précipiter la chute inévitable du régime », indique le document.

Et comme lignes rouges, le Mouvement En Aucun Cas cite : « permettre à Faure GNASSINGBÉ d’être à nouveau candidat », « demander au peuple Togolais d’aller aux élections sans que les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales ne soient faites », « proposer un gouvernement d’union nationale ou encore minimiser l’étendue, la profondeur, la nature et la portée de la lutte du peuple Togolais ».

En rappel des exigences des militants et sympathisants des partis de l’opposition qui se sont coalisés, le mouvement énumère « le rétablissement de la Constitution de 1992 dans sa version originelle », « la dissolution de toutes les institutions politiques et électorales et la mise en place d’une transition d’une durée maximale de deux (2) ans », « la libération de tous les prisonniers politiques y compris Kpatcha Gnassingbé dans les 72H qui suivront la rencontre », « la recomposition de la CENI, de la Cour Constitutionnelle, de la HAAC, de la Cour des Comptes », « l’organisation des élections législatives, municipales et présidentielles prochaines par les institutions recomposées sous la haute supervision des Nations-Unies et la CEDEAO, tel en 1958 », « le déploiement des forces militaires de la CEDEAO sur toute l’étendue du territoire nationale durant la transition » et enfin, « la prise de mesures concrètes pour garantir la neutralité et l’impartialité des forces de sécurité et de défense durant la transition ».

Satchivi et ses camarades de lutte informent aussi qu’ « il est impérieux que même les Chefs d’États-Majors, les directeurs de la Gendarmerie, de la police et des services de renseignements soient choisis de façon consensuelle par les forces démocratiques et le parti au pouvoir ».

Un avertissement de ce mouvement pour finir, si la CEDEAO « vient à faire des recommandations contraires aux aspirations du peuple, il n’y aura, pour nous d’autres choix que dire sévèrement NON ».
Bon à suivre en tout cas !



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... suite de l'article sur Autre presse

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