Les taxi-motos togolais à l’ère digitale

Publié le mardi 31 juillet 2018 | Full News

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Vente de motos asiatiques sur le marché togolais
Lomé, le 10 février 2017. Vente de motos asiatiques sur le marché togolais.

Les taxis-motos communément appeler ‘‘zémidjan’’ sont un moyen de déplacement fréquemment utilisés non seulement par les togolais mais aussi dans la sous-région. Afin de réinventer les services de transport de passagers, il sera bientôt possible de commander un zémidjan grâce à son téléphone et d’effectuer sa course en toute sécurité. C’est l’ambition d’une nouvelle application baptisée ‘‘GoZem’’ qui envisage devenir le ‘‘Uber’’ version taxis-motos.

S’inspirant de l’expérience de Uber, GoZem veut utiliser la technologie pour apporter plus de simplicité ; plus de transparence dans le calcul de la course ; plus de sécurité et plus de fiabilité non seulement aux passagers mais aussi aux conducteurs de ces motos-taxi.

« Il lui suffit de réservez son trajet en quelques clics et de suivre l’approche du conducteur, le client ne fera pas de négociation de prix. Les prix sont fixés par kilomètre et chaque voyage est enregistré » explique Emeka Ajene, manager de GoZem en ajoutant que « le conducteur aussi économisera plus de temps et de carburant. Ce qui va lui permettre de gagner plus d’argent ».

Un autre impératif que vise l’application, c’est celui de la sécurité routière. Chaque conducteur qui souscrit au dispositif GoZem sera formé par la société. Chaque trajet sera enregistré en direct par GPS sur l’application et le mode de paiement retenu par Gozem se classe dans trois catégories. Le paiement par cash, par carte bancaire ou par mobile money.

A en croire son promoteur, l’application, qui n’est pas encore disponible pour le grand public, est toujours en cours de test afin de corriger les dernières imperfections. La version pleinement opérationnelle de GoZem expurgée de tout bug sera gratuite pour les usagers des « zémidjan » et sortira en fin d’année. ... suite de l'article sur Autre presse

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