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Le gouvernement désapprouve un rapport tendancieux de la LTDH

Publié le mercredi 1 aout 2018  |  UNIR
Ouverture
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Ouverture de la dernière session de la législature en cours
Lomé, le 03 avril 2018. Assemblée Nationale. Ouverture de la dernière session de la législature en cours. Le ministre Pius Agbetomey de la Justice.
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Le gouvernement togolais réagit après la publication du rapport de la Ligue Togolaise des Droits de l'Homme (LTDH) le 30 juillet 2018 sur la situation des droits de l'Homme depuis le 19 août 2017.

Dans son rapport, la LTDH évoque 22 morts, 941 blessés dont 202 par balle, 472 arrestations, 255 personnes libérées et 53 toujours en détention. Le rapport fait également cas de violations de droits de l'homme avec notamment des assassinats, des maltraitances psychologiques, des extorsions de biens, des pillages et vols, des tentatives d'enlèvement et menaces, des exactions commises sur les mineurs, des viols, des rafles militaro-policières, ainsi que de la torture et des traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Pour la LTDH, les auteurs de ces violations sont les agents de l'État, notamment les agents du Service de Renseignement et d'investigation (SRI), des groupes de militaires, des agents des unités de police et de gendarmerie, des préfets, des milices et des hommes politiques membres du parti au pouvoir.

Le gouvernement s'indigne et dénonce un "bilan partisan et dénué de tout fondement objectif". « Le but visé par cette sortie médiatique de la LTDH, est de faire porter au gouvernement, la responsabilité des violences et des dérapages ayant entraîné des pertes en vies humaines. Le moment et la date choisis pour la publication d'un tel rapport en disent long sur les réelles intentions de leurs auteurs », lit-on dans un communiqué du Secrétariat d'État chargé des Droits de l'Homme.

«Le gouvernement exprime sa désapprobation face à cette présentation tendancieuse du contexte et du bilan des manifestations depuis le 19 août 2017», poursuit le communiqué.

Enfin, « le gouvernement rejette en conséquence les accusations fallacieuses et non fondées de la LTDH et appelle une fois de plus toutes les organisations de défense des droits de l'homme à plus d'objectivité et de professionnalisme dans l'accomplissement de leur mission ».

Le gouvernement dit se réserver le droit de donner une suite judiciaire à ce dossier après analyse complète du contenu dudit rapport.

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