Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Kondi Agba : «Les chefs d’Etat sont venus nous dire la démocratie en grand D»

Publié le mercredi 1 aout 2018  |  GLOBAL ACTU
Pr
© Autre presse par DR
Pr Charles Kondi AGBA, vétérinaire, ex diplomate et ministre togolais, 1er responsable du Mouvement des sages d`UNIR
Comment




Aucune réaction de la part des responsables de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise plusieurs heures après la sortie de la feuille de route proposée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). A l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, on semble jubiler.

C’est le moins qu’on puisse lire à travers les propos de Charles Kondi Agba, le délégué national du Mouvement des sages pour UNIR (MSU) selon qui les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sont venus dire aux Togolais ‘la démocratie en grand D’.

«Comme tous les Togolais, nous avons eu le souffle en attente. Voilà des Togolais qui n’arrivent pas à s’entendre. J’apprécie positivement les recommandations faites. Les chefs d’Etat ont dit la norme et s’il y a une crise ailleurs, ces décisions doivent pouvoir s’appliquer », a déclaré le médecin vétérinaire sur une radio ce mercredi.

Pour le ‘sage’, les propositions qui apparaissent dans la feuille de route de la CEDEAO ont déjà été adoptées dans leur majorité aux 2/3 du parlement togolais. « Les 62 députés de UNIR ont déjà voté des résolutions de ce genre-là. Autrement dit, à UNIR, nous étions déjà prêts et nous le sommes toujours », a-t-il ajouté.

S’agissant de la limitation du nombre de mandats présidentiels, le cadre du parti UNIR estime que ce qui sera adopté par les 4/5 de l’Assemblée nationale ou à la rigueur au référendum si cette majorité n’est pas obtenue au parlement, n’agira que sur l’avenir.

«Lorsqu’on modifie une constitution, cette nouvelle gère l’avenir, elle ne gère pas ce qu’il s’est passé. Dans aucun pays une loi n’est rétroactive », a-t-il souligné.

Allusion est ainsi faite à l’actuel chef de l’Etat, Faure Gnassingbé au pouvoir depuis 2005. Pour Charles Kondi Agba, les chefs d’Etat n’ont pas parlé de ce cas précis parce que cela ne relèvent pas de leur compétence. Et pourtant, c’est le problème de fond principal de la crise politique qui secoue le pays depuis le 19 août 2017.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires