Me Jean DEGLI : «Ce n’est pas à la Cedeao de dire quel bout de phrase doit se retrouver dans la Constitution»

Publié le vendredi 3 aout 2018 | Togo top news

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Emmanuel Atcha
Symposium sur les acquis des 25 ans de la tenue de la Conférence nationale au Togo
Lomé, le 08 juillet 2016. AGORA SENGHOR. A l`initiative du CACIT (Collectif des Associations contre l`Impunité au Togo) et du Cabinet de Me Jean Degli, les Togolais de divers horizons ont été invités à revisiter l`histoire de la CNS (Conférence Nationale dite Souveraine) pour en dresser le bilan et les perspectives. Ce 08 juillet 2016 coïncidait avec les 25 ans jour pour jour de l`organisation de cette CNS.

Le Président du Mouvement « Bâtir le Togo », Me Yaovi Jean DEGLI, vient de réagir à propos de la feuille de route de la Cedeao pour une sortie de crise au Togo. Pour lui, la Conférence Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Ouest-africaine a fait de son mieux, le reste du travail concerne les Togolais eux-mêmes. Il l’a fait savoir à travers les ondes d’une radio locale (Victoire Fm) ce jeudi 02 août 2018.

Selon Me Yaovi Jean DEGLI, la Cedeao a fait l’essentiel, elle ne peut pas faire plus que cela. « La Cedeao ne peut pas dire que le président Faure Gnassingbé ne doit plus aller aux élections en 2020. Cela n’est pas possible. Ce qui effectivement ne peut pas être fait, c’est de dire ce qui doit se retrouver dans la constitution. "En Aucun Cas", c’est une phrase de la constitution. Ce n’est pas à la Cedeao de dire quel bout de phrase doit se retrouver dans la constitution. Elle n’a pas cette qualité-là », explique l’Avocat.

En revanche, souligne Me Yaovi Jean DEGLI, la mise en place d’un comité de suivi des recommandations proposée par la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao permettra « d’aplanir certaines difficultés » notamment pour ce qui concerne les élections et les réformes.

Aussi, précise-t-il, aucune partie (pouvoir comme opposition ndlr) ne peut dire sortie gagnant de quoi que ce soit. « Le problème Togolais a été abordé et puis la Cedeao a fait une approche à la fois politique, diplomatique et juridique. Elle a sorti des solutions minimales pour qu’en les prenant bien, les togolais puissent arriver à régler le problème qui se pose à condition que les uns et les autres sachent prendre bien ces propositions, ces recommandations », clarifie Jean DEGLI.

Atha Assan

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