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Problème de Chefferie: Boukpessi doit sauver l’image du pouvoir à Kpomé-Agomé

Publié le vendredi 3 aout 2018  |  Fraternité
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le Parlement togolais acte le début de la recomposition de la CENI
Lomé, le 12 octobre 2017. Au cours de sa 3ème séance plénière de la 2ème session ordinaire de l’année 2017, le parlement donne carte blanche à douze membres devant officier dans la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ces douze Commissaires ayant reçu l’onction des députés, sont issus des organisations de la société civile, des partis extra-parlementaires, de l’Administration et du parti majoritaire au parlement, UNIR. L’opposition parlementaire a refusé d’envoyer sa liste de noms à cette occasion. Le ministre de l`Administration territoriale, P. Boukpessi.
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Kpomé Agomé l’un des sept villages du canton de Kpomé est confronté comme nombres de localités au Togo à un problème de chefferie depuis quelques années. Un problème né d’une situation d’exception que le pouvoir a eu, et ce malgré lui, à formaliser depuis le début des années 2000 et traine depuis lors.



Aujourd’hui les populations d’agomé et les cadres du milieu réclament avec insistance que la vérité soit restaurée, fidèlement à l’histoire de cette localité. La quiétude à Kpomé Agome est accrochée à l’arbitrage juste et fidèle du ministre Boukpessi de l’Administration territoriale.

Nous sommes à l’époque coloniale où l’ancêtre de la collectivité Kligué créa le village d’Agomé. A la suite des problèmes liés à l’impôt avec l’administration coloniale le chef Kligué se verra déchu. Parmi ses notables, l’ancêtre de la collectivité Okanwoé sera élevé, chef du village de Kpomé. Plus tard les investigations ont révélé que le chef Kligué avait juste servi de bouc-émissaire à un réseau de notables qui orchestrait les voies de fait sur l’impôt destiné à l’administration coloniale. C’est alors qu’en 1968, le ministre Assila a été saisi par le préfet de Zio d’alors pour réparer l’anomalie qui a été trainée depuis sur le trône suprême de Kpomé Agomé, la collectivité Kligué ayant en effet fourni toutes les preuves de son droit depuis l’époque coloniale.

Au début des années 2000, sous le ministre Walla, les Kligué se sont retrouvés avec deux prétendants pour la succession contre un (1) pour les Okanwoe. Ces derniers se sont alors vu attribuer la chefferie une nouvelle fois. Mais alors l’intronisation du chef Otor Komlan Okanwoé en 2003 a été fortement émaillée de soulèvements de la part des populations. Otor Okanwoe aura eu à gouverner sous de constantes contestations et défiances jusqu’à son décès en 2015.

C’est alors que la question de la restauration de la vérité sur la chefferie d’Agomé a refait surface. Malgré les tractations de la collectivité Kligue pour éclairer suffisamment la lanterne à l’administration territoriale sur la question, le préfet Kadevi s’est déplacé, il y a quelques mois à Agomé pour aller, sur décision de son ministre, remettre l’arrêté de nomination au nouveau chef Kossivi Nedjro Okanwoé. Le préfet rencontrera alors un tollé général tant de la part des cadres du parti au pouvoir dans la localité que de la part des populations qui ont dénoncé à l’unisson, d’abord une énième décision impopulaire mais en plus, le chef désigné est unanimement connu pour ses bassesses morales. La remise de l’arrêté fut donc annulée.

Qu’à cela ne tienne, il se confie que les soutiens de la collectivité Okanwoe, dans leur lutte pour conserver le règne usurpé, sont déjà allés jusqu’à offrir un véhicule 4X4 à un ministre. Cela dit, tout est dit ! Dans la foulée de l’annulation de la cérémonie de remise d’arrêté, les cadres du parti au pouvoir à Kpomé-Agomé ont saisi, une fois encore, le ministre « afin qu’il voit la vérité en face», selon les confidences d’une source. Le conseil coutumier viendra par la suite en soutien aux cadres pour demander qu’une enquête soit menée afin de restaurer la vérité historique sur la chefferie à Kpomé Agomé.

Tout dépend désormais du ministre Boukpessi qui, fort heureusement dans les cas récents de Gbodjomé et de Togoville, a eu à chasser le faux pour instaurer le vrai, à la tête de ces deux localités.

Vivement que cet esprit de vérité et de courage triomphe également dans le dossier de Kpomé Agomé.

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