Feuille de route de la CEDEAO/Le PNP savoure sa note de 15/20

Publié le lundi 6 aout 2018 | Telegramme 228

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Préparation du dialogue 2018: la facilitation annonce des premiers consensus entre les parties
Lomé, le 16 février 2018. Deuxième jour des travaux préparatoires du dialogue intertogolais 2018. La facilitation ghanéenne annonce des premiers consensus entre les parties, un document sera signé ce 17 février. Ouro-Djikpa Tchatikpi du PNP.

Au PNP, on savoure déjà une victoire. A l’analyse des recommandations de la CEDEAO pour une sortie de crise au Togo, le parti au symbole du Cheval blanc dans un fond rouge qui a été à l’origine des manifestations qui ont obligé le pouvoir à accepter aller à la table de discussion avec l’opposition togolaise, croit avoir arraché par cette feuille de route de l’organisation sous-régionale, une note de 15 sur 20 soit 3 des revendications satisfaites sur quatre pour ce qui est du retour à la Constitution de 1992.

Intervenant samedi dernier, lors de la réunion hebdomadaire du parti de Tikpi Salifou Atchadam, son Conseiller, Tchatikpi Ouro-Djikpa a indiqué que « sur 4, nous avons obtenu 3. Si on était dans une classe d’examen, sur 20, nous avons 15. C’est ce qui explique notre succès par rapport au sommet de la CEDEAO ».

Ces trois revendications qui seront satisfaites au vu des recommandations de la CEDEAO sont le mode de scrutin à 2 tours, la limitation du nombre de mandats présidentiels à 2 et le vote de la diaspora. Et donc, pour le Conseiller de Tikpi Atchadam, il reste dès lors à satisfaire quant aux revendications concernant la Constitution de 1992, ce sont les modalités de désignation du premier ministre et les prérogatives de toute personne qui sera nommée à ce poste.

Au niveau du PNP, l’autre sujet qui fait l’objet de préoccupation des militants, c’est celui concernant la CENI. Si d’aucuns croient savoir qu’il s’agira de renforcer cette CENI existante, Tchatchikpi pour sa part croit savoir que l’ «on fera table rase de la CENI qui existe actuellement et on reprend tout à zéro parce que nous voulons que les élections qui vont se faire, que ce soit la présidentielle ou les législatives prochaines, aient la transparence totale et qu’elles soient crédibles» comme ça devrait être également le cas pour la Cour constitutionnelle et d’autres institutions de la République.

En tout cas, seule la suite nous situera.

T228 ... suite de l'article sur Autre presse