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Côte d’Ivoire : qui sont les 800 «amnistiés» de Ouattara ?

Publié le jeudi 9 aout 2018  |  Jeune Afrique
Arrivée
© aLome.com par ATAPOINTE
Arrivée de Simone Gbagbo à son domicile
Libérée à la faveur de l`ordonnance d`amnistie signée par le président Alassane Ouattara, le 6 août, l`ex-première Dame Simone E. Gbagbo a regagné son domicile à Abidjan ce mercredi 8 août 2018. Elle a été accueillie par des milliers de partisans et de sympathisants.
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Amnistiés lundi par le président ivoirien, Simone Gbagbo, Assoa Adou, Lida Kouassi et Souleymane Kamaraté Konaté, dit Soul to Soul, ont retrouvé la liberté ce mercredi. Mais les 800 autres personnes qui bénéficient de cette mesure d'amnistie sont moins connus.

Dans son discours, lundi, Alassane Ouattara a nommément cité trois personnalités bénéficiaires de l’amnistie : Simone Gbagbo, ex-Première dame et épouse de Laurent Gbagbo ; Assoa Adou et Lida Kouassi, tous les deux ex-ministre de Laurent Gbagbo ; et Souleymane Kamaraté Konaté, dit Soul to Soul. Tous ont été remis en liberté ce mercredi.

Mais si l’on connaît l’identité de ces quatre personnalités, les autres bénéficiaires de l’ordonnance d’amnistie sont moins connus. Les équipes de Sansan Kambilé, ministre de la Justice à qui Alassane Ouattara a confié le soin de dresser la liste des bénéficiaires sont à pied d’oeuvre et ne laissent rien filtrer.

Le discours présidentiel, qui sert de termes de référence au ministère de la Justice, renseigne cependant sur le profil des personnes concernées. Le chef de l’État a en effet précisé que « sur les 800 personnes concernées par cette amnistie, environ 500 sont déjà en liberté provisoire ou en exil et verront leurs condamnations pénales effacées. De ce fait, il sera mis fin aux poursuites à leur encontre. Il en sera de même pour les 300 autres personnes détenues, qui seront libérées prochainement ».



Trois catégories


Aussi, les conseillers et magistrats chargés du dossier ont-ils classé les bénéficiaires en trois catégories : les détenus – jugés ou non -, les condamnés en liberté et les exilés. Dont certains, parmi ces derniers, sont visés par des mandats d’arrêt ou ont été condamnés par contumace.

Hormis Jean Gervais Tchéidé, porte-parole de Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, plateforme de l’opposition) et membre du Front populaire ivoirien (FPI), arrêté en avril 2018, tous les autres pontes connus ont bénéficié de mises en liberté provisoire.
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