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Le Bénin veut des “présidents riches”

Publié le mardi 14 aout 2018  |  Africa RDV
Politique:
© AFP par ISSOUF SANOGO
Politique: les Présidents Faure, Talon et Yayi reçus en audience par leur homologue ivoirien Alassane Ouattara
Le Président ivoirien Alassane Ouattara a reçu en audience à sa Résidence (Abidjan) les président Faure Gnassingbé, Patrice Talon du Bénin et l`ancien président Béninois Yayi Boni ce Lundi 18 Avril 2016.
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Il n’est plus possible de prétendre devenir président au Bénin si on n’est pas riche. C’est l’une des conséquences du nouveau Code électoral adopté le 7 Août 2018.

Au Bénin, les cautions pour être candidat à l’élection présidentielle passe de 15 millions à 250 millions Francs CFA et de 8,3 millions à 200 millions pour les législatives. C’est ce que prévoit la nouvelle réforme du code électoral adopté le 7 août 2018 par la Commission des lois de l’Assemblée nationale.

Selon le pouvoir en place, cette nouvelle disposition va limiter le nombre de candidatures aux élections législatives et présidentielles. Ce nouveau code attend d’être adopté en plénière par les députés.

Selon Orden Alladatin, rapporteur de la commission des lois, ce nouveau code électoral vise à favoriser le regroupement des forces politiques. «Il faut pouvoir contenir la flopée de candidatures fantaisistes qu’on a toujours connues par le passé » a-t-il laissé entendre sur une chaine de télévision béninoise.

Mais selon des observateurs, cette disposition va exclure des citoyens et va créer une République des riches. Le pouvoir estime qu’en rehaussant le montant des cautions, il empêchera la multiplication des candidatures. C’est une sélection par l’argent.

Pour Steve Kpoton, juriste et analyste politique Béninois, celui qui a l’argent dans la société pour postuler au poste de président de la République devient un candidat sérieux. Il ajoute aussi que c’est anti-démocratique de vouloir limiter des candidatures.

Le Bénin va devenir l’un des pays où il faut payer le plus cher pour briguer la magistrature suprême, si cette réforme est votée en plénière par les 83 députés que compte l’Assemblée nationale.
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