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Précomptes sauvages au CHU Sylvanus Olympio/Les agents membres du SYNPHOT brandissent la menace d’une semaine pleine de débrayage

Publié le mardi 14 aout 2018  |  Telegramme 228
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
Le SYNPHOT en "grève sèche" à partir de ce 13 mars pour exiger la libération du Pr W. Ihou
Lomé, le 12 mars 2018. Locaux du CHU Sylvanus Olympio. A l`issue de son AG en ce jour, le SYNPHOT décide d`organiser une "grève sèche" à partir de ce 13 mars dans tous les hôpitaux publics togolais jusqu`aux libérations des 2 étudiants de la FSS (Faculté des sciences de la Santé), du Pr W. Ihou et la satisfaction de sa plateforme revendicative (qui exige l`amélioration des conditions de travail dans le monde sanitaire public).
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Que se passe-t-il encore au CHU Sylvanus Olympio ? C’est ce que l’on est tenté de se demander. En tout cas, le 10 Août dernier, les agents de ce centre, surtout ceux membres du SYNPHOT étaient à nouveau en mouvement. Il était question d’un sit-in observé afin de réclamer que cessent les précomptes sauvages dans lesquels le directeur de ce centre hospitalier excelle ces derniers temps.

Si d’après les mots du point focal du SYNPHOT, « il est en droit de précompter, c’est ainsi aussi qu’il a le devoir de payer les salaires du personnel ». En sit-in le 10 Août dernier, ces membres du personnel du CHU Sylvanus Olympio disent « réclamer le paiement immédiat de 3 mois de garde, l’épurement de nos arriérés de nos avancements depuis 2012, et si rien n’est fait, nous allons durcir le ton. Le personnel a décidé de se retrouver ici chaque jour. Et il (le Directeur) se trompe, s’il croit que nous allons nous retrouver ici 2 heures et repartir. On peut durcir le ton en allant à des sit-in d’une journée voire d’une semaine».

Et comment en est-on arrivé là ? Le point focal indique qu’ils se sont décidés à débrayer dans la mesure où, ils ont constaté que l’interlocuteur, malgré les discussions en cours à la suite de certains mouvements autres fois faits pour revendiquer l’« équipement de nos centres, le recrutement du personnel », a plutôt choisi de faire des précomptes sauvages à des agents dont certains se seraient retrouvés sans salaire puisque les précomptes des mois de mars et avril 2018 ont couvert tout leur salaire ou presque.

En tout cas, insiste le porte-parole des agents, « aussi sur les équipements », parce que, juge-t-il, «inacceptable, les conditions dans lesquelles nous perdons nos patients ».



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