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Togo : 3 questions d’André Kangni Afanou qui méritent réponse

Publié le jeudi 16 aout 2018  |  GLOBAL ACTU
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© aLome.com par Parfait
Publication d`un Rapport du CACIT et de la PCJV
Lomé, le 15 juillet 2015. EDA OBA HOTEL. Publication du Rapport de la Mission d’observation du CACIT (Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo) et de la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV). Ce rapport porte sur les violences et violations des droits de l’Homme au cours de la présidentielle du 25 avril 2015 au Togo.
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Autrefois très prolifique sur la situation politique de son pays mais désormais contraint au devoir de silence à cause de ses nouvelles charges, André Kangni Afanou se pose des questions auxquelles il ne trouve des réponses convaincantes.

Parti du constat selon lequel le mandat des élus locaux a pris fin au Togo depuis plus de 25 ans et à la place de qui des ‘délégations spéciales’ ont été nommées depuis plus de 20 ans, sans que leur légitimité ne soit jamais remise en cause, l’ancien secrétaire exécutif du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) se demande pourquoi on se presse à organiser des législatives.

Sur sa page Facebook, le directeur du Bureau Afrique de l’ouest et du centre de l’ONG suisse, Centre pour les droits civils et politiques (CCPR-centre) se demande pourquoi il faut forcément organiser les élections législatives le 20 décembre 2018 alors que tout le monde reconnaît qu'il faut que des réformes en profondeur soient opérées auparavant.

«Si on reconnaît que le pays est en crise, que cette crise a eu, ces dernières années, de graves conséquences sur l'économie du pays, que cette crise peut être résolue en donnant la parole au peuple, pourquoi ne pas créer les conditions pour que, pour une fois, les instances censées donner cette parole au peuple, soient recomposées et que leur indépendance ne fasse plus l'objet d'aucun doute? », demande-t-il.

Le défenseur des droits de l’homme qui dit voir en cette façon de procéder des ‘solutions éphémères’ qui feront rebondir la crise, cite entre autre la Cour constitutionnelle et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui doivent selon lui être recomposées.

«Que Dieu nous aide à avoir l'énergie pour convaincre les extrémistes de tous bords que ce dont le pays a besoin, c'est de solutions véritablement durables », souligne-t-il.

André Kangni Afanou prie pour que les Togolais qui siègent dans les institutions ‘indépendantes’ acceptent éventuellement de partir pour que d'autres, inspirant plus confiance, viennent sortir vraiment le Togo de la crise.
... suite de l'article sur Autre presse




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