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Togo: Vague de désertion au sein de l’armée, inquiétude au sommet de l’État

Publié le mercredi 22 aout 2018  |  Courrier d’Afrique
Défilé
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale
Lomé, le 27 avril 2018. Place des fêtes à Lomé II. Défilé militaire et civil à la faveur des 58 ans de l’accession du Togo à la souveraineté Internationale. Il s’est déroulé sous le regard du Président de la République Faure GNASSINGBE, du Premier Ministre, du Président de l’Assemblée Nationale, des présidents des institutions de la République, des ministres, des députés à l’Assemblée et d’une foule nombreuse. Ces citoyens ont défilé au son de la musique des Forces Armées Togolaises (FAT) et d`instruments traditionnels de civils.
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Les Forces armées togolaises sont gagnées par une vague de désertion sans précédent depuis le début de l’année. Faure Gnassingbé vient de demander au chef d’état-major des Forces armées togolaises (FAT) Félix Abalo Katanga de rassembler autour de lui plusieurs hauts officiers, dont le chef d’état-major particulier de la présidence. Objectif : évoquer les cas de désertion affectant l’armée nationale depuis le début de 2018.

Près d’une quarantaine d’officiers et militaires de divers corps ont décidé de sortir des rangs depuis cette date. Un chiffre anormalement élevé – seulement six désertions ont été dénombrées en 2017 – auquel s’ajoutent les demandes de départ volontaire émanant de quatre officiers. Une disposition rendue possible par les statuts des FAT adoptés en 2008. Ces demandes ont d’ailleurs été refusées à ces derniers par la hiérarchie militaire.

L’inquiétude au sommet du régime de Lomé, en butte à des contestations depuis août 2017, est d’autant plus grande que deux autres militaires se sont suicidés, fin juin – l’un par pendaison, l’autre par arme à feu.

Un phénomène jusqu’à présent rarissime au sein de la grande muette au Togo. En avril, un autre militaire du régiment para-commando de Camp Landja, à Kara (Nord), a été retrouvé mort à son domicile du fait d’une “surdose médicamenteuse délibérée”, selon le rapport de sa hiérarchie. Sur les 39 déserteurs, six appartiennent à la gendarmerie nationale dirigée par le colonel Yotrofei Massina, sécurocrate emblématique du régime Gnassingbé.

Une cellule psychologique a été créée et placée sous l’autorité du chef d’état-major particulier du président togolais pour suivre cette situation.




Source: La Lettre du Continent N°782 du 22 août 2018
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