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Le CAR accuse UNIR de vouloir entretenir les tensions socio-politiques

Publié le jeudi 23 aout 2018  |  GLOBAL ACTU
Novation
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Novation Internationale évoque la Feuille de route de la CEDEAO pour une sortie de crise au Togo
Lomé, le 09 août 2018. Siège de Novation Internationale. Acte 4 des Fora de discussion de l`OSC Novation Internationale autour du thème "Feuille de route de la CEDEAO: Quel espoir de sortie de crise pour le Togo", avec comme communicateur Jean KISSI (Secrétaire général du CAR). Selon ce dernier, il est peu probable que les législatives puissent se tenir le 20 décembre 2018, date retenue par la feuille de route des Chefs d’Etats de la CEDEAO, le 31 juillet dernier. Jean Kissi
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Le Comité d’action pour le renouveau (CAR) n’est pas du tout content du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR). Le parti politique présidé par Me Yawovi Agboyibo, dans un communiqué rendu public ce mercredi, estime que la persistance dont fait l’objet le régime de Faure Gnassingbé dans l’installation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) décriée et de ses démembrements, va conduire le pays vers des tensions.

Cet état des choses, souligne le parti membre de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, se présente comme l’une des ‘graves’ anomalies qui entachent les processus électoraux depuis le début du processus électoral, les conduisant tous à des échecs, entrainant des tensions sociopolitiques et le blocage du développement du pays.

Au nombre des anomalies, le CAR cite la configuration des institutions de la République chargées de veiller à l’équité des consultations électorales comme la CENI, la Cour constitutionnelle et la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).

A cela s’ajoute, selon Yendouban Konlani, le premier vice-président du CAR, auteur du document, une plus grave anomalie : la disposition du statut de l’opposition qui permet à tout parti politique, même présent au gouvernement, de se déclarer parti de l’opposition.

Cette anomalie, soutient le CAR, « vide de son contenu le principe de parité dont le respect est indispensable à l’équité des élections ».

A titre d’illustration, la CENI est composée de 17 membres dont 5 de la majorité, 5 de l’opposition parlementaire, 3 des partis politiques extra-parlementaires, 3 de la société civile et 1 de l’administration. L’Union des forces de changement (UFC) de Gilchrist Olympio, parti au gouvernement, enlève un des 5 sièges de l’opposition parlementaire parce que s'étant déclaré comme parti de l'opposition.

«Aussi longtemps qu’il ne sera pas remédié à ces anomalies, les élections organisées au Togo continueront à être dépourvues de sens avec les mêmes conséquences politiques et socio-économiques », prévient le CAR.




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