Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile donne les raisons qui ont conduit à l’arrestation de Foly Satchivi, porte-parole du Mouvement « En aucun cas » ce mercredi 22 août Lomé.
Le chantre du mouvement « En aucun cas », qui exige que le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé ne brigue pas un quatrième mandat en 2020, a été interpellé alors qu’il s’apprêtait à animer une conférence de Lomé hier mercredi à Lomé.
A en croire Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection, Foly Satchivi est à la tête d’une structure illégale, dit-il dans des propos rapportés par une radio internationale. Il n’a donc pas l’autorisation officielle d’organiser une conférence de presse, précise la source.
Le général-ministre aurait expliqué que « L’activiste a nargué les forces de l’ordre lorsque celles-ci lui ont signifié que son organisation est illégale. Il a passé outre les injonctions et déployé sa banderole ».
Foly Satchivi est connu pour sa position anti-régime. Alors président de la Ligue togolaise des droits des étudiants (LTDE), il a été arrêté, jugé et condamné à 12 mois de prison avec sursis par le Tribunal correctionnel de Lomé pour ses activités jugées illégales.
Selon les informations, il a passé la nuit à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et a rendez-vous chez le procureur de la République près le tribunal de première instance de Lomé dans la journée d’aujourd’hui.