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Gouvernance sur le continent africain: Un ancien Conseiller de Mitterrand trace des pistes pour renverser les héritiers de pouvoir passé de père en fils

Publié le jeudi 30 aout 2018  |  Le Télégramme du Togo
Cérémonie
© Autre presse par PRESIDENCE DU SENEGAL
Cérémonie d`ouverture du 30e Sommet ordinaire de l`Union Africaine
Addis-Abeba, le dimanche 28 janvier 2018. Cérémonie d`ouverture du 30e Sommet ordinaire de l`Union Africaine.
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Il a pour nom, Jacques Attali. Polytechnicien, énarque et ancien conseiller spécial du président français, François Mitterrand pendant dix ans, Jacques Attali qui a assumé des charges à la tête de plusieurs organisations spécialisées, y compris celles de la microfinance, et aussi, celle d’Editorialiste au magazine français L’Express. Cette semaine donc, l’éditorialiste de ce journal français très réputé se prononce sur les dictatures à travers le monde et comment s’en débarrasser.


«D’autres (pays, ndlr) sont passés d’un dictateur à un autre. C’est le cas dans certaines républiques de l’ancienne Union Soviétique, comme le Turkménistan, ou la Biélorussie. C’est le cas aussi de l’Iran, passé de la dictature du shah à celle des mollahs. C’est aussi le cas de la Chine et du Vietnam. Dans certains de ces pays, le pouvoir est passé de père en fils, l’un étant plus sanguinaire que l’autre ; comme la Corée du Nord, la Syrie, le Togo, la République Démocratique du Congo. Et tant d’autres ». C’est ce que l’on pouvait lire sous la plume de Jacques Attali qui poursuit son analyse de situation en traçant des pistes qui permettent ou peuvent permettre de venir à bout de ces dictatures.


«L’Histoire nous apprend que les dictatures s’effondrent dans trois cas : si le peuple n’a plus peur qu’on lui tire dessus et vient envahir les palais des puissants, comme ce fut le cas en Roumanie. Ou encore si les puissants eux-mêmes décident de ne plus tirer sur leur peuple, comme ce fut le cas en Union Soviétique. Ou enfin si une invasion venue de l’extérieur aide une résistance intérieure à en finir avec des tyrans. Un embargo ne suffit pas, par lui-même, à y parvenir. Il peut même, parfois, souder un peuple autour de ces dirigeants, même s’ils sont épouvantables ; rares sont les cas où un isolement a suffisamment affamé un peuple pour que celui-ci se retourne contre ceux qui le dirige.


Les Américains, qui vivent avec l’illusion que c’est leur politique qui a conduit à l’effondrement du communisme, (alors que c’est la décision de Gorbatchev de ne plus tirer sur ses peuples, et d’aller vers la démocratie) continuent de penser qu’il suffit d’isoler une nation pour faire s’effondrer son régime. L’exemple de Cuba aurait dû montrer que tel n’est pas le cas. Et je crains qu’ils aient la même déconvenue avec la Corée du Nord », écrit M. Attali.



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