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Interpellation politique du NET et de l’OBUTS/ Il y a une prise de conscience qui va dans le bon sens (Mme Adjamagbo)

Publié le samedi 1 septembre 2018  |  aLome.com
Prestation
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Prestation de serment de 12 des 17 membres de la CENI devant la Cour constitutionnelle
Lomé, le 20 octobre 2017. Siège de la Cour constitutionnelle, cité OUA. Après leur élection et nomination par l’Assemblée Nationale, 12 des 17 membres de la nouvelle CENI, conformément à l’article 14 du Code électoral, ont prêté serment devant la Cour constitutionnelle qui les a renvoyés à leur mission. Une cérémonie qui s`est déroulée devant un parterre de personnalités locales et étrangères. Des membres de la Cour constitutionnelle du Togo.
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Face au surplace politique observé et constaté depuis la publication des Recommandations de la CEDEAO pour une sortie de crise au Togo, les partis NET et OBUTS ont appelé ces dernières 72h toute la classe politique locale, et tout singulièrement les partis parlementaires à un sursaut. Chez nos confrères de «Radio Victoire Fm» ce vendredi, Mme Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la C14, a répondu à ces interpellations.

«Il y a une prise de conscience qui va dans le bon sens», a fait remarquer cette politique juriste, en commentant les sorties du NET et de l’OBUTS. Le leader de la CDPA a indirectement apporté de l’eau au moulin du NET et de l’OBUTS, en faisant remarquer : «On sauvegarderait des ressources de l’Etat togolais en n’organisant pas un referendum. Il faut faire les réformes à l’Assemblée, en trouvant en amont un consensus raisonnable entre acteurs politiques». «Une prochaine élection sans la C14 au Togo va faire rebondir la crise togolaise de plus belle manière, parce que nous sommes protagonistes au 27è dialogue en cours», prévient d’ores et déjà la coordinatrice.

«Le problème du rassemblement politique dans l’opposition se pose», a poursuivi Mme Johnson. Toutefois, elle lit et interprète autrement l’approche faite par le NET et l’OBUTS autour du surplace post-Recommandations de la CEDEAO. «Nous n’irons pas à des élections dont le caractère démocratique n’est pas garanti. Nous participerons à cette élection en rangs serrés (…) Il n’y aura pas de fin de la C14, tant que nous n’aurons pas atteints nos objectifs, c’est-à-dire provoquer l’alternance», rassure celle qui est aussi militante de défense des droits féminins.



Eviter de retomber dans les erreurs du passé

«Nous ne ferons pas de débats sur les médias sur l’action unitaire de l’opposition aux prochaines, action à laquelle nous appellent nos populations. L’illusion d’UNIR n’ira nulle part, nous reviendrons à la raison au sujet de l’application des Recommandations de la CEDEAO», botte en touche Mme Adjamagbo-Johnson autour des débats sur l’action unitaire souhaitée dans l’opposition. Cependant, soutient-t-elle, «la question de la représentation à la CENI ne doit pas être posée en terme de partis, en terme mais de ressources humaines compétentes garantissant des élections transparentes. Ces ressources humaines peuvent être des techniciens comme des politiques. Si OBUTS n’a pas une place dans la CENI recomposée, ce n’est pas encore grave. La Coalition fera dans tous les cas son travail idoine sur le sujet». «On ne peut pas atteindre la parité à la CENI en intégrant seulement 4 membres de la C14. On se retrouverait à 13 membres contre 4», tranche la représentante de la C14 en appelant à une recomposition paritaire de la CENI.




E. G.
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