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Ecobank Fintech Challenge 2018 : La Banque panafricaine récompense les meilleures start-up

Publié le lundi 3 septembre 2018  |  La Voix de la Nation
Siège
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Siège panafricain de la banque ECOBANK
Lomé, août 2016. 2365, Boulevard du Mono. Immeuble abritant le siège Afrique de la Banque ECOBANK, présente dans 36 Etats, soient dans 4 des 5 sous-régions économiques du continent noir.
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L’édition 2018 d’Ecobank Fintech Challenge qui est la deuxième du genre, a connu son épilogue ce jeudi 30 août 2018 au siège de la banque panafricaine à Lomé. C’était en présence des premiers responsables de l’institution financière, des diplomates et une forte délégation des pays finalistes de ce concours.

Sur les onze finalistes engagés, le choix du jury a porté sur les trois meilleures solutions. A la fin, c’est l’application Nala de la Tanzanie qui remporte la première place synonyme d’une cagnotte de 10 000 $ (dollars américains).

Nala est en effet une application de transfert d’argent. Sa particularité réside en le fait qu’elle peut fonctionner sans connexion internet c’est-à-dire hors ligne. Cela fait d’elle une solution utilisable dans tous les milieux surtout ruraux où le taux de bancarisation est souvent presque inexistant. Elle rassemble plusieurs services financiers pour en faire un. Les concepteurs de Nala affirment que leur solution peut héberger plusieurs SIM et faciliter la gestion de dépenses et le contrôle des finances. Le fondateur de l’entreprise nous a confié que son ambition est de pouvoir étendre sa solution à tout le continent africain.

C’est avec ce projet que Benjamin Fernandes responsable de Nala a su convaincre le jury qui lui a attribué la première place de l’édition 2018 d’Ecobank Fintech Challenge. Il remporte ainsi une cagnotte de 10 000 $ US.

La deuxième place est revenue au promoteur du projet Virtual Indentity d’Afrique du Sud qui s’empare d’une somme de 7 000 $. En effet, comme l’indique son nom, Virtual Indentity numérise rend virtuel l’accueil du client. Entièrement numérique, le processus crée un lien de conférence vidéo virtuelle entre l’argent et le client. Cette solution en ligne conviviale permet d’effectuer le processus KYC (Connaitre son client) d’un nouveau client à partir de n’importe quel endroit, pour plus de facilité et de rapidité.

C’est avec Wallet.ng que le Nigéria est arrivé à la 3ème marche du podium. Le projet gagne 5 000 $. Wallet.ng permet de recevoir des paiements de l’international et au niveau local. Les transactions sont facturées à 1,2 % au niveau local que ce soit par carte, portefeuille ou compte bancaire. Cette commission est de 4 % lorsque le paiement vient d’une carte étrangère. « Nous bâtissons une banque au service de ceux, de plus en plus nombreux qui ont grandi dans un monde numérique. Nous avions la volonté de bâtir une banque aussi naturellement à sa place sur votre appareil que Facebook et WhatsApp », estiment les fondateurs de l’entreprise.

Il faut noter qu’au-delà de ces fonds, le Groupe Ecobank se charge d’appuyer ces jeunes entreprises à devenir ses partenaires pour faciliter leurs implantations dans les 33 pays où Ecobank est déjà présente. Des experts sont à disposition pour assurer l’encadrement de leurs équipes.

Le Directeur Général du groupe Ecobank a expliqué qu’il s’agit d’un projet qui s’inscrit dans la droite ligne de la politique de son institution axée sur la création des liens et des relations de travail plus étroites avec des entreprises de Fintech d’Afrique.

«Chez Ecobank, nous tirons depuis toujours une grande fierté de notre engagement et de notre leadership en matière de technologie financière. Notre stratégie numérique a connu un succès phénoménal et a contribué à modifier le paysage bancaire africain. Il est donc naturel que nous considérions que le secteur Fintech est vital pour la transformation économique du continent et la prospérité de ses citoyens. Nous mettrons tous les moyens en œuvre pour encourager les prochaines générations d’entrepreneurs Fintech qui permettront à l’Afrique de devenir une puissance mondialement compétitive dans les services commerciaux et de gagner des parts de marchés», a indiqué Adé Ayeyemi.




Espoir AMEHOASSI
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